Le temps froid na pas empêché plus de 300 membres et amis de la section locale 1975 du SCFP dêtre survoltés à loccasion dune manifestation tenue le 25 novembre à lheure du midi. Les manifestantes et manifestants ont fait part de leur colère face à la tentative de lUniversité de Saskatchewan de faire dérailler le processus dévaluation des emplois.
Scandant « Il nen est pas question » et « Reviens à la table, Daigle », les manifestantes et manifestants ont condamné le projet de ladministration de laisser tomber le processus conjoint lancé avec lUniversité de Regina.
« Nous travaillons à ce plan conjoint en collaboration avec les deux universités depuis plus de cinq ans, a dit Glenda Graham, la présidente de la section locale 1975 du SCFP, à la foule. Et il nest absolument pas question que nous permettions à lUniversité de Saskatchewan de tout laisser tomber à la 11e heure. »
Le projet conjoint dévaluation des emplois a été lancé en 1998, après que les travailleuses et travailleurs de lUniversité de Regina aient porté plainte pour discrimination devant la Commission des droits de la personne.
Maintenant que le projet est pratiquement arrivé à terme, la négociatrice Barb Daigle a déclaré au syndicat lors dune rencontre qui a eu lieu le 4 novembre que lUniversité de Saskatchewan avait lintention de se retirer du processus conjoint et de tout reprendre à zéro à la table locale de négociation.
Cette annonce a provoqué la colère des membres du SCFP qui croient que lUniversité de Saskatchewan a opté pour la solution facile et économique plutôt que dessayer den venir à un projet déchelle salariale juste et équitable pour les deux universités.
Le syndicat a déposé un grief et deux plaintes pour pratiques de travail injustes relativement à cet enjeu.
« Tout cela nest ni difficile ni compliqué, en 1998, lUniversité de Saskatchewan a signé un contrat avec lUniversité de Regina et le SCFP et nous entendons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que ce contrat sera respecté. »