Les membres du SCFP à Terre-Neuve-et-Labrador sont repartis de leur congrès de division fin prêt à contrecarrer les projets de privatisation du premier ministre Paul Davis.
Les conservateurs provinciaux annonçaient récemment leur intention de privatiser 360 nouveaux lits en soins de longue durée par l’entremise de partenariats public-privé (PPP).
Le SCFP a lancé sa riposte par un rassemblement sur les marches de l’Assemblée législative. Les participants à cette manifestation ont livré un message clair : nos services publics ne sont pas à vendre.
Dans une conférence d’avant-congrès, une soixantaine de membres et d’employés ont renforcé les capacités syndicales et élaborer des stratégies de lutte à la privatisation. Ils en sont ressortis motivés à discuter de la valeur des services publics avec les syndiqués et la population. Entre autres, ils comptent téléphoner régulièrement aux lignes ouvertes les plus influentes et les plus populaires dans la province.
« C’est une question de fierté, a expliqué le président de la division, Wayne Lucas, au parquet du congrès, composé de plus de 140 délégués, employés et invités. Il n’y a pas encore de PPP dans cette province, et nous voulons préserver cette virginité. C’est pourquoi nous combattrons ce gouvernement dans la rue, à l’Assemblée législative, sur les lignes ouvertes et aux prochaines élections générales. »
« La privatisation n’est jamais la bonne solution en période de difficultés économiques, a ajouté le président national du SCFP, Paul Moist. L’austérité et les licenciements ne sont jamais des solutions. Le SCFP défend les services publics; nous ne reculerons pas. »
La campagne du SCFP-T.-N.-L. comporte un lobbying de masse contre la privatisation et une conférence d’une journée sur les dangers des PPP en juillet, juste avant la rencontre des premiers ministres provinciaux à St. John’s.
Le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury, a rappelé aux congressistes que leur syndicat les appuie de A à Z, y compris avec sa caisse antiprivatisation. « Vous n’êtes pas seuls. Nous sommes là. Nos membres et les services publics que vous prodiguez sont au cœur de tout ce que nous faisons. »