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OTTAWA – Plus de 250 professionnels du secteur de la Santé de toute la province sont au centre-ville d’Ottawa aujourd’hui, afin de prendre part à une marche à la mémoire des 29 résidents de centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) qui ont perdu la vie depuis 2001, après avoir été victimes de violence de la part d’un autre résident.

Les leaders national et ontarien du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ainsi qu’un défenseur de la famille se joindront à la marche commémorative, qui débutera à midi à l’hôtel Delta Ottawa City Centre (101, rue Lyon Nord). Les marcheurs seront invités à porter des oeillets roses, et seront accompagnés de joueurs de cornemuse. La marche commémorative progressera vers le centre-ville jusqu’au bureau du député libéral Naqvi, situé au 109 de la rue Sainte-Catherine.

Lors de sa première élection en 2003, le gouvernement libéral du député Naqvi avait promis une loi qui allait établir une norme minimale de soins quotidiens pour les résidents des CHSLD. Non seulement les libéraux n’ont pas tenu cette promesse, mais 12 ans plus tard, le financement provincial est insuffisant pour procurer des soins adéquats aux résidents qui présentent des conditions médicales complexes, y compris la démence. En plus, les CHSLD subissent des coupes budgétaires importantes qui ont des répercussions au niveau de la qualité des soins offerts aux patients, des programmes et du personnel disponible.

En avril dernier, Claudia George, une employée de longue date de la maison de soins infirmiers Toronto (où Joycelyn Dixon, un patient de 72 ans, a été tué par un autre résident en mars 2013), a exhorté le ministre de la Santé de l’Ontario d’intervenir immédiatement. Elle demandait qu’on annule une coupe de 200 heures par semaine dans les services offerts aux patients. Son cri d’urgence a été ignoré, et Claudia George participera à la marche d’aujourd’hui.

« Offrir des soins de santé plus sécuritaires et de meilleure qualité devrait aller de soi pour un gouvernement éprouvant de la compassion. Le ministre de la Santé et le premier ministre de l’Ontario doivent agir et établir une norme minimale de quatre heures de soins pour chaque patient. Nous croyons que tous les députés de l’Ontario ont une responsabilité morale et qu’ils doivent appuyer un changement législatif établissant une norme minimale de soins quotidiens de quatre heures », explique Candace Rennick, qui est le trésorier du SCFP-Ontario, en plus d’être un ancien travailleur d’un centre de soins de longue durée.

Cette année marque le dixième anniversaire de l’enquête de la résidence Casa Verde. À l’époque, deux résidents de ce CHSLD avaient tragiquement perdu la vie. Une norme minimale de soins pour les résidents ainsi que des planchers d’emplois rehaussés dans les CHSLD figurent parmi les 85 recommandations des enquêteurs qui avaient produit un rapport sur cette tragédie. Ces recommandations n’ont jamais été mises en œuvre par le gouvernement de l’Ontario.

Selon les données nationales sur la santé, les soins et les niveaux de personnel dans les maisons de soins infirmiers de l’Ontario sont inférieurs à la moyenne canadienne.

Un deuxième marche commémorative, organisée par la Coalition ontarienne de la santé (OHC), aura lieu à Toronto le jeudi 1 Octobre 2015.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Stella Yeadon
Service de communications du SCFP
 416-559-9300