Plusieurs cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont manifesté hier soir devant l’hôtel de ville pour signifier leur déception quant à la lenteur des négociations en vue du renouvellement de leur contrat de travail. Les travailleurs et travailleuses ont demandé au maire, François Robillard, d’intervenir pour en arriver le plus rapidement possible à une entente satisfaisante entre les parties en exigeant la présence du directeur général de la Ville à la table de négociation.
La partie syndicale déplore depuis des mois l’absence de personnes décisionnelles, particulièrement le directeur général, à la table de négociation. Avant la tenue du conseil municipal, le maire a accepté de rencontrer les représentants syndicaux. Ces derniers lui ont expliqué avoir déposé des propositions d’ordre salarial. Cependant, la partie patronale n’a jamais répliqué avec une contre-offre, ce que les syndiqué(e)s qualifient de manque de leadership.
« Malgré six séances de négociation pour chacun des deux groupes, aucun avancement n’a été fait sur certaines questions monétaires. Le maire Robillard nous a informés que la personne porte-parole à la table de négociation est décisionnelle et a la capacité de dénouer l’impasse sur les clauses non réglées, ce dont nous doutons », a déclaré Stéphane Paré, conseiller syndical du SCFP.
Rappelons que le 12 septembre 2023, les cols bleus et les cols blancs ont voté unanimement en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. À la suite de la rencontre avec le maire et le directeur général, les deux sections locales évaluent la possibilité d’entamer d’autres moyens de pression, incluant la grève, d’ici quelques semaines.