Après cinq mois de négociations en vain, les enseignants contractuels, les aides-enseignants et les diplômés auxiliaires d’enseignement de l’Université de York ont manifesté au Vari Hall de l’Université York aujourd’hui, pour réclamer des conditions équitables, en compagnie d’alliés du campus et de la communauté.
Ces travailleurs en éducation sont membres de la section locale 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Leur convention collective a pris fin le 31 août 2017.
Ayant établi la date limite du 5 mars avant la grève, la section locale 3903 du SCFP demande l’appui du public pour réclamer une entente équitable.
« L’équipe de négociation demeure optimiste et s’attend à des gestes réels sur les principaux enjeux », a dit Lina Nasr, porte-parole de l’équipe de négociation de la section locale 3903 du SCFP. « Malheureusement, nous n’avons encore constaté aucun geste important de l’Université York, depuis longtemps. Cette semaine est la dernière chance de l’Université de collaborer avec nous de façon constructive et de reconnaître que nous formons une partie importante de la communauté universitaire. »
L’administration de l’Université de New York n’a rien proposé concernant les enjeux de la sécurité d’emploi pour les enseignants contractuels, la protection du financement pour les aides-enseignants, et le maintien des niveaux d’emploi des diplômés auxiliaires d’enseignement. Les parties participent à des discussions avec l’aide d’un conciliateur nommé par le ministère du Travail depuis le 8 janvier.
« Un lock-out ou une grève est la dernière chose que nous voulons, a dit Devin Lefebvre, président de la section locale 3903 du SCFP, mais l’une de ces éventualités semble probable étant donné que l’Université York n’a pratiquement pas modifié sa position depuis plusieurs mois. Mais il est encore temps de parvenir à une entente. »