Les travailleurs et travailleuses de la santé publique ont mis en garde les maires de Belleville et Quinte West, le conseil de santé et le premier ministre Doug Ford à l’effet que, tout comme les Ontarien(ne)s qui ont été lésé(e)s dans l’affaire de la Ceinture verte, ils(elles) ne reculeront pas.
Cet après-midi, les travailleurs et travailleuses de la santé publique du SCFP à Hastings Prince Edward ont rencontré la direction du bureau de santé à la table de négociation. Malheureusement, rien n’a été fait pour répondre aux revendications raisonnables, nécessaires et abordables des travailleurs et travailleuses en matière de salaires et d’avantages sociaux.
Le personnel de la santé publique, membre du SCFP 3314, est en grève depuis 0 h 01. Ils(elles) revendiquent des salaires qui se rapprochent un peu plus de la hausse du coût de la vie due à l’inflation, ainsi qu’un financement suffisant pour la santé publique afin de protéger nos communautés contre les maladies transmissibles (par exemple, la COVID-19, la grippe, les MTS, la rage), les maladies d’origine alimentaire (par exemple l’E. coli), l’eau insalubre, la fumée de tabac et le cancer, etc.
Ces 70 travailleurs et travailleuses de la santé publique se sont joints aux 50 membres de l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario (AIIO), infirmières et infirmiers autorisé(e)s, infirmières et infirmiers auxiliaires autorisé(e)s et infirmières et infirmiers de la santé publique, qui ont déjà suspendu leur travail et qui en sont à leur cinquième semaine complète sur les piquets de grève.
« Les travailleurs et travailleuses de la santé publique ainsi que les infirmières et les infirmiers font un travail qui sauve la vie des résident(e)s des comtés », a déclaré Kim Craig, inspectrice de la santé publique et présidente du SCFP 3314.
« Mes collègues et moi mettons en garde les maires Neil Ellis et Jim Harrison, ainsi que le premier ministre Doug Ford : nous ne permettrons pas que l’on rogne sur les services vitaux de sécurité publique et sur les soins que nous fournissons aux résident(e)s ».
Faits en bref
- Les travailleurs et travailleuses de la santé publique du SCFP sont sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2023.
- Parmi les travailleurs et travailleuses de la santé publique de première ligne du SCFP en grève vendredi, notons des inspecteurs de la santé publique, un agent chargé de la mise à exécution du programme Ontario sans fumée (OSF), des assistant(e)s dentaires agréé(e)s, des hygiénistes dentaires agréé(e)s, des visiteurs et visiteuses à domicile pour le programme Bébés/enfants en bonne santé, des diététistes agréé(e)s, des promoteurs de la santé chargé(e)s d’informer le public sur les cliniques de vaccination contre la grippe, le programme de lutte contre la rage, etc., un spécialiste des normes fondamentales qui suit les statistiques de l’état civil, un coordonnateur des communications, un opérateur d’entretien des bâtiments, du personnel des technologies de l’information et des assistant(e)s de programme qui fournissent un soutien administratif professionnel.
- Au cours de leur première année au pouvoir en 2018, les conservateurs de Doug Ford ont considérablement réduit les fonds alloués aux bureaux de santé publique de la province. Malgré les retards dans les coupures en raison du tollé général, puis quelques investissements supplémentaires temporaires dans le secteur de la santé publique au début de la pandémie de COVID-19, les réductions de financement inférieures à l’inflation et les fusions d’unités de santé publique demandées par le gouvernement se poursuivent aujourd’hui.
- Selon le Bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF), rien que pour le dernier exercice (2022-2023), les conservateurs de Doug Ford ont dépensé 1,7 milliards de dollars de moins que prévu pour les soins de santé. Cet argent pourrait et devrait être consacré à la protection des Ontarien(ne)s, y compris les résident(e)s de Belleville, Hastings, Prince Edward et Quinte West, si le gouvernement fournissait un financement suffisant au bureau de santé publique de Hastings Prince Edward pour qu’il puisse suivre le rythme de l’inflation.