Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les employés de buanderie ont l’impression qu’on les abandonne comme de vieilles chaussettes

Plus de 35 membres du SCFP et des sympathisants se sont réunis pour un piquet d’information, sur l’heure du dîner, le mercredi 19 novembre, afin d’exiger respect et équité pour les employés de North Sask Laundry.

Cette buanderie est sur le point de fermer et ses syndiqués membres de la section locale 3736 du SCFP attendent depuis plus d’un an qu’on leur parle d’indemnité de cessation et d’aide à la formation. La région de Prince Albert perd plus de 75 emplois en raison de la privatisation des services de buanderie ordonnée par le gouvernement de Brad Wall.

« Nos membres se sont dévoués pendant longtemps pour offrir un service de buanderie professionnel au système public de santé, raconte Anita Labossiere, présidente du SCFP 3736. Bientôt, nous nous retrouverons à nouveau sur le marché du travail. Il me semble équitable de demander de l’aide à la formation, ainsi qu’une indemnité de cessation d’emploi adéquate pour nous permettre de continuer à contribuer à l’économie locale et faire vivre nos familles. Nous demandons un plan de transition qui permettra un réinvestissement dans la collectivité, à commencer par nos propres compétences. »

À leur retour au travail, les syndiqués ont découvert que la direction avait appelé la sécurité, en raison du piquet d’information. La présidente de la section locale, Mme Labossiere, a été accusée d’avoir perturbé le travail.

« Nous étions en pause de dîner et nous sommes revenus à temps, explique-t-elle. Notre piquet de mi-journée a connu un franc succès. Il a attiré des citoyens et des sympathisants; les gens klaxonnaient pour nous appuyer. Le maire de Prince Albert est même venu nous dire que nous avions l’appui du conseil municipal. »

« Il semble que la direction préfère harceler les travailleurs qui expriment leurs préoccupations au lieu de s’attabler avec les parties pour trouver des solutions. »