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HALIFAX – Le syndicat qui représente les employés de la voirie provinciale de la Nouvelle-Écosse affirme ne pas être surpris par la hausse de 20 pour cent des coûts d’asphaltage.

« Dès 2013, rappelle Peter Baxter, conseiller national du SCFP, la section locale 1867 du SCFP avait prévenu le gouvernement McNeil de s’attendre à une hausse des prix si celui-ci se départissait de la nouvelle unité mobile d’asphaltage. »

« C’est exactement ce qui s’est produit, poursuit-il. Et ce sont les contribuables néo-écossais qui déboursent pour cette erreur. Au lendemain de l’assermentation du premier ministre McNeil, on a vendu l’unité mobile pour une fraction de ce qu’elle avait coûté aux contribuables. »

« Quand le gouvernement précédent a inauguré cette usine mobile de production, le coût de l’asphaltage est passé de 45 dollars à 59 dollars la tonne, ce qui a permis d’asphalter plus de routes pour le bienfait de la population, surtout dans les communautés reculées qui n’intéressaient pas les entrepreneurs », ajoute le président de la section locale 1867 du SCFP, Steve Joy.

« Comme l’avait prédit notre syndicat, renchérit M. Baxter, la décision du gouvernement libéral a éliminé la concurrence pour un petit groupe d’entrepreneurs ultra-rentables qui domine l’industrie néo-écossaise de l’asphaltage depuis des décennies. Pour une province qui prône la retenue fiscale à tout vent, voilà qui paraît mal. »