Malheureusement, dans bien des cas, les gouvernements font partie du problème, que ce soit par leurs actions, comme en Saskatchewan avec le gouvernement Wall, ou par leur inaction, comme le gouvernement Trudeau et son manque de leadership.
Le 17 janvier, la Saskatchewan et Ottawa annonçaient la conclusion d’un accord bilatéral. Celui-ci permet à la province de continuer à enfreindre la Loi canadienne sur la santé (LCS). La Saskatchewan soutient le recours à des cliniques d’IRM privées. En novembre 2016, le fédéral l’avait menacée de la ramener dans le rang dans ce dossier, mais les Libéraux n’ont jamais mis ces menaces à exécution.
Le président national du SCFP, Mark Hancock, exhorte la ministre de la Santé, Jane Philpott, à défendre la LCS comme elle l’a fait en novembre. Permettre le recours au privé pour les IRM, ne serait-ce qu’encore un an, constituerait une volte-face décevante sur une promesse électorale.
« Rien ne démontre que la privatisation des IRM ou de tout autre service de santé permet d’alléger la pression sur le système public, explique M. Hancock. Nous savons même que c’est l’inverse qui se produit. Les cliniques et les services privés détournent du temps, de l’argent et des ressources humaines du système public. Il faut trouver des solutions publiques aux listes d’attentes, au lieu de se tourner vers le privé ; des solutions qui respectent les principes d’accessibilité et d’universalité. Sans quoi, on permet simplement aux gens fortunés de passer avant les autres. Ce que fait le gouvernement Wall est inacceptable. »
Le SCFP œuvre afin de protéger et de bonifier notre précieux système de santé public. Il cherche à pousser le fédéral à faire appliquer la Loi canadienne sur la santé, afin de protéger le système de soins de santé public.