Le SCFP-Ontario exhorte le gouvernement provincial à demander aux employeurs de continuer à payer leurs employés pendant la pandémie de la COVID-19 et, si ce n’est pas possible, d’aider les employeurs à verser à leurs employés un supplément salarial à leurs prestations d’assurance-emploi.

« Nous sommes impatients de connaître les détails de la loi d’urgence prévue plus tard aujourd’hui », a dit Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario. « Mais la réalité des mises à pied massives et des pertes de revenu est si importante que nous devons demander à la province de prendre des mesures supplémentaires maintenant », a-t-elle ajouté.

« Nous sommes heureux que l’accès à l’assurance-emploi se soit amélioré, mais les travailleurs mis à pied peuvent encore ne recevoir que 55 % de leur revenu », a-t-elle déclaré. « C’est tout simplement insuffisant. Maintenant plus que jamais, la province doit créer un fond de supplément d’urgence pour aider les employeurs à bonifier les prestations d’assurance-emploi. »

« C’est une situation inconnue et difficile pour tout le monde, mais les personnes les plus touchées sont les travailleuses et travailleurs », a déclaré Candace Rennick, en ce qui concerne les mises à pied massives dans tout le pays. « Le gouvernement pourrait prendre des mesures immédiates pour réduire le stress et l’anxiété qui oppressent les familles partout dans la province. »

Le Régime de prestations supplémentaires de chômage (RPSC) est une mesure qui peut être adoptée par un employeur pour augmenter les prestations d’assurance-emploi des employés au cours d’une période de chômage, en raison d’une mise à pied temporaire. Grâce à ce fonds, les travailleurs admissibles à l’assurance-emploi peuvent s’attendre à recevoir des prestations de presque 100 % de leur revenu.

« Le gouvernement de l’Ontario pourrait établir cette mesure dès aujourd’hui. La population de l’Ontario se fie à ce gouvernement pour obtenir un soutien immédiat pour protéger leur sécurité financière », a déclaré Candace Rennick au sujet de ce plan qui n’exige aucun vote à Queen’s Park. Il est maintenant temps d’agir pour nous défendre. »