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TRURO – Le SCFP-Nouvelle-Écosse met le gouvernement McNeil en garde contre la privatisation de nos services publics, des actifs dont la valeur totale dépasse largement les cinq milliards de dollars.

Dans le cadre des consultations prébudgétaires du ministère des Finances et du Conseil du trésor, le syndicat a affirmé que ces biens précieux appartiennent à la population néo-écossaise et qu’ils ne sont pas à vendre.

« Chaque Néo-Écossais reçoit chaque année l’équivalent de 17 000 $ en services publics prodigués par le gouvernement, affirme le président du SCFP-N.-É., Danny Cavanagh. On parle ici de services de santé et d’éducation, d’eau potable et d’entretien des routes. Ces services sont essentiels à la qualité de vie des citoyens. Pour certains ménages, cette somme représente malheureusement l’équivalent d’un salaire supplémentaire, ou presque. » 

Dans sa présentation, le SCFP a soutenu aussi que les modifications fiscales proposées dans le rapport Broten transformeraient notre système en quelque chose de beaucoup plus régressif, c’est-à-dire qu’elles compliqueraient la vie des familles de travailleurs tout en facilitant celle des riches.

« Au lieu de couper et de privatiser les services publics, poursuit M. Cavanagh, on pourrait trouver de l’argent à l’échelon supérieur du régime fiscal. Par exemple, en réinstaurant l’impôt des grandes sociétés de 0,3 pour cent, impôt qu’on a fait disparaître graduellement de 2005 à 2012, l’État augmenterait ses revenus annuels d’au moins 60 millions de dollars, si ce n’est pas de 100 millions de dollars. »

« Le gouvernement pourrait aussi éliminer certaines échappatoires fiscales, par exemple en imposant les revenus tirés de gains en capital au même titre que les revenus d’emploi, ajoute-t-il. Cette mesure apporterait 55 millions de dollars annuellement aux coffres de l’État. »

On peut lire le texte de la présentation du SCFP-N.-É. (en anglais) ici.