Le président national du SCFP, Mark Hancock, et le secrétaire-trésorier national, Charles Fleury, ont écrit au président colombien, Ivan Duque, pour exiger la fin de l’intimidation et de la surveillance illégale envers le personnel de NOMADESC, l’organisation partenaire du SCFP en Colombie.
NOMADESC est une organisation de défense des droits de la personne basée à Cali. Elle travaille auprès d’organisations ouvrières, afro-colombiennes, autochtones et paysannes. Récemment, elle a prodigué des conseils juridiques et offert son soutien aux familles des personnes tuées, enlevées ou détenues par les forces de sécurité au cours de la grève générale nationale qui a commencé en avril.
Ces dernières semaines, le bureau et le personnel de NOMADESC ont fait l’objet de menaces et d’une surveillance croissante. Des dispositifs d’écoute et de drones de surveillance ont été utilisés. Des membres du personnel de NOMADESC ont aussi été assailli par des hommes armés.
« Nous exhortons les autorités colombiennes et les institutions internationales des droits de la personne à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de NOMADESC et enquêter sur ces récents actes d’intimidation et de surveillance illégale », peut-on lire dans la lettre.
Depuis longtemps, le SCFP entretient de solides partenariats avec des organisations ouvrières et de défense des droits de la personne en Colombie. Pour en savoir plus sur le passage d’une délégation du SCFP en Colombie, en octobre 2019, cliquez ici.