Le 9 novembre, Emily Niles, chercheuse au SCFP, et Aditya Rao, conseiller en droits de la personne au SCFP, témoignaient devant le Comité permanent des finances de la Chambre des communes. Ils ont discuté de certaines des causes de la crise du logement et des effets de celle-ci sur les membres du SCFP et sur le grand public.
Les recherches du SCFP montrent que le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse ne sont pas assez généreux pour permettre aux personnes retraitées de vivre dans le confort et la sécurité. Comme moins de 40 % des travailleuses et travailleurs canadiens bénéficient d’un régime de retraite de leur employeur, nombre de ménages comptent sur la valeur de leur maison pour financer leur retraite. Mme Niles a souligné que les caisses de retraites contribuaient à pousser des locataires à la rue en investissant dans le logement locatif pour faire des profits.
M. Rao a conclu avec une mise en garde contre la tentation d’imputer la crise du logement aux étudiantes et étudiants internationaux ou encore aux travailleuses et travailleurs étrangers. Rien ne prouve que ces groupes font augmenter les loyers, a-t-il déclaré, alors qu’il y a des preuves abondantes du rôle que jouent les propriétaires et les sociétés d’investissement en quête de profit dans ce problème.
Vous trouverez ci-dessous leur témoignage complet.
Vous trouverez ces recommandations, et bien d’autres, dans le mémoire du SCFP à la commission d’examen sur la financiarisation des logements construits pour la location du Conseil national du logement et dans son mémoire sur la financiarisation du logement remis au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées.