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Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, le gouvernement provincial s’est trompé de priorités, lors de l’annonce faite hier à propos de l’équipe de transition en santé et des fusions d’agences de la santé : « Ça montre à quel point le provincial et les Libéraux manquent de vision en santé. Pourtant, il y a tant de problèmes internes à régler dans le réseau. »

Selon M. Cavanagh, le premier ministre, le ministère de la Santé et les dirigeants des agences de la santé ont besoin de trouver un moyen pratique et sensé de collaborer afin d’offrir aux patients les meilleurs soins possibles et, aux travailleurs du réseau, les meilleures conditions de travail possibles : « Soyons francs; le personnel est surmené dans les établissements. On craint de ne pas pouvoir recruter suffisamment d’employés ou de médecins dans la province. Nous avons des édifices à rénover, des hôpitaux infestés de rats, des établissements de soins aigus qui débordent de patients qui devraient être placés en soins de longue durée, et un gouvernement qui ne cherche qu’à aligner les agences de la santé et consolider les conventions collectives. Quelque chose cloche. »

« Permettez-moi une proposition aux gens qui dirigent le réseau de la santé : s’ils souhaitent tant améliorer les choses, qu’ils se concentrent sur la rénovation des bâtiments, l’embauche de personnel et de médecins, la prévention des infections nosocomiales et l’élimination des problèmes de rongeurs. En réglant ces problèmes, on améliorerait la santé des patients néo-écossais, en plus d’offrir aux fournisseurs de soins de meilleures conditions de travail. »

« La fusion d’agences de santé a coûté plus cher que prévu dans les autres provinces. Accordons plutôt la priorité aux soins aux patients, d’autant plus que la population vieillit. »