Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

HALIBURTON, ON – Selon les dernières données de Statistique Canada, le nombre de jours de congé de maladie ou d’accident de travail utilisés par les employés d’hôpitaux ontariens est inférieur de 22 pour cent à la moyenne des autres employés d’hôpitaux au pays.

Même si le taux d’accident au travail est nettement plus élevé que la moyenne sectorielle, on remarque une baisse marquée du taux d’approbation des demandes d’indemnisation dans le secteur ontarien des hôpitaux et des soins de longue durée. Par conséquent, les employés qui se blessent au travail sont contraints d’utiliser leurs congés de maladie.

Or, ce n’est pas ce qu’a dit aux médias le président-directeur général de Haliburton Highlands Health Services (HHHS), selon le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, Michael Hurley. Le CSHO-SCFP représente plus de 30 000 employés du secteur ontarien des hôpitaux et des soins de longue durée.

Récemment, le CSHO organisait une vaste manifestation à Haliburton pour réclamer du provincial qu’il annule le gel de cinq ans sur le financement des hôpitaux et qu’il embauche plus de personnel dans les soins de longue durée.

« Il est faux de prétendre que HHHS ne peut pas embaucher en raison de l’absentéisme et des heures supplémentaires, affirme M. Hurley. Le vrai problème, pour les patients comme les employés, c’est qu’en Ontario, le financement des hôpitaux et des établissements de SLD est en deçà d’à peu près toutes les autres provinces. Nos établissements ont le personnel le plus réduit qui soit, et ce personnel doit veiller sur le plus grand nombre de patients. Résultat : nos travailleurs se blessent ou tombent malades. »

Le gel imposé par les Libéraux a entraîné au fil des ans une baisse de plus de 20 pour cent, en dollars constants, du budget de HHHS, ajoute M. Hurley : « L’hôpital est empêché d’identifier la véritable source de son problème : les compressions du provincial. En lieu et place, il accuse sa main-d’œuvre. C’est injuste. »

Le SCFP prépare d’autres activités qui auront lieu à Haliburton et à Minden au cours de l’été. Celles-ci s’inscriront dans une campagne de pression pour convaincre le gouvernement de dégeler le financement.

« Nos membres sont en première ligne, rappelle M. Hurley. Ils fournissent des soins de grande qualité. Cette manifestation (parmi les plus grosses jamais organisées à Haliburton) était leur appel à l’aide. Nous avons l’intention d’accroître la pression jusqu’à ce que les hôpitaux et les soins de longue durée ontariens soient financés adéquatement. »

Pour en savoir plus, contactez :

Michael Hurley

Président du CSHO-SCFP
 
 416-884-0770

Stella Yeadon

Service des communications du SCFP
 
 416-559-9300