Le personnel de soutien scolaire de huit sections locales du SCFP de la province a voté en faveur d’une action syndicale, 94 % des travailleuses et travailleurs ayant voté pour mandat de grève. Les votes se sont terminés la semaine dernière, et ce résultat solide confirme que ces 5 000 travailleuses et travailleurs ont une détermination ferme à l’égard de leurs revendications et de leur solidarité.
« Le traitement du personnel de soutien scolaire est révélateur de l’état de l’éducation publique en Nouvelle-Écosse », a déclaré Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Même si ces travailleuses et travailleurs travaillent à temps plein, la province ne les paie pas suffisamment pour leur permettre de joindre les deux bouts. En plus de cela, ce personnel est surmené, en sous-effectif et, comme on le sait, à risque de violence au travail chaque jour. » Les rajustements des salaires sont un problème clé, l’employeur proposant une augmentation basée sur un pourcentage au lieu d’une augmentation forfaitaire, ce qui signifie que le personnel le mieux payé recevrait des augmentations plus importantes, tandis que les membres qui gagnent le moins obtiendraient les plus petites augmentations, accentuant ainsi les disparités économiques existantes dans ce secteur.
Les autres éléments discutés à la table comprennent le recrutement et la rétention, les préoccupations liées à la charge de travail, les congés et des dispositions significatives pour contrer la violence en milieu de travail. Ce dernier point, ainsi que les propositions sur les questions de dotation et de charge de travail, permettraient de traiter les facteurs de risque de violence dans les écoles, une priorité pour les travailleuses et travailleurs de ce secteur qui subissent la majorité des incidents violents. « Il est temps que la province reconnaisse la valeur et la contribution du personnel de soutien scolaire », a déclaré Nelson Scott, président du Conseil des syndicats scolaires de la Nouvelle-Écosse (NSSBCU).
« Pour nous, travailleuses et travailleurs, pour les parents et pour les enfants, j’espère que notre employeur se présentera à la table de négociation de bonne foi pour conclure une entente équitable. S’il ne le fait pas, il sait que nos propositions sont soutenues par 5 000 travailleuses et travailleurs qui en ont assez. »