Les employées et employés de l’Akoma Family Centre à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, ont voté à 94,4 % en faveur des moyens de pression. La vingtaine d’intervenantes, d’intervenants et de membres du personnel de soutien s’occupent de jeunes enfants ayant des problèmes de comportement ou une déficience intellectuelle. Ce groupe est représenté par le SCFP 3306.

Karen MacKenzie, conseillère syndicale au SCFP, affirme que les membres ont voté en faveur de la grève en raison de l’impasse dans les négociations à la table principale des services communautaires. « Tous les points à régler à la table locale l’ont été, explique-t-elle. Même si ce ne sont pas toutes les propositions présentées à la table principale qui concernent ce groupe, il y a un point qui revêt une grande importance pour lui : le régime de retraite. Le SCFP 3306 a beau être une petite section locale, il n’a pas peur de défendre ses droits. »

Selon Mme MacKenzie, la convention collective est échue depuis le 31 mars 2021 et il n’y a pas eu d’augmentation des salaires depuis.

La présidente par intérim de la section locale, Areta Boone, affirme que ses membres sont prêts et prêtes à exercer des moyens de pression pour obtenir des augmentations et remplacer leur REER par un régime de retraite à prestations déterminées.

« Nous nous occupons de certains des enfants les plus vulnérables de la province, mais notre salaire et nos avantages sociaux ne le reflètent pas, déclare-t-elle. Nous espérons convaincre le gouvernement de nous prendre au sérieux et de revenir à la table avec une offre adéquate et respectueuse. »

Avant le déclenchement du compte à rebours de quatorze jours menant à l’exercice de moyens de pression, la section locale doit mettre en place un plan de services essentiels. Elle attend que l’employeur approuve celui-ci. Le SCFP 3306 est la quatrième section locale du secteur des services communautaires de la Nouvelle-Écosse à obtenir un mandat de grève.