La section locale 3260 du SCFP, qui représente le personnel de soutien pédagogique, demande au gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard de suspendre les programmes individuels de répit lorsque les conditions de travail ne sont pas sécuritaires.

Toutes les écoles de la province offrent un service de répit aux élèves qui ont des besoins particuliers et qui reçoivent l’aide du personnel de soutien pédagogique.

« On devrait mettre ces programmes sur pause lorsque nos membres ne disposent pas d’un équipement de protection individuelle approprié ou en présence de cas de COVID dans un milieu de travail donné », explique Carolyn Vandaele, présidente du SCFP 3260. « Malheureusement, le gouvernement accorde toujours la priorité à la poursuite du programme, malgré les risques accrus pour la santé des élèves et du personnel ».

De nombreux membres de la section locale sont convaincus que la programmation de répit par le jeu offerte aux élèves ayant un plan de soutien pédagogique ne fonctionne pas comme elle le devrait.

  • On ne fournit toujours pas l’EPI approprié aux personnes qui doivent entrer en contact étroit avec les élèves qui ne peuvent pas porter le masque.
  • Entre les 62 programmes de répit en cours, on trouve trop de variables quant aux protocoles de dépistage, au port du masque et au ratio personnel-élève. 
  • La semaine dernière, en raison d’une pénurie de tests rapides, l’employeur a modifié les règles de dépistage au lieu de suspendre la programmation jusqu’à ce qu’on puisse respecter les protocoles.

« Le personnel demande au gouvernement de s’engager à suspendre les programmes en l’absence de conditions de travail sûres », conclut Mme Vandaele.

« Avec le risque de contagion que représente le variant Omicron, aucun programme de cette nature ne devrait être maintenu à tout prix. Il faut prioriser la sécurité des élèves et du personnel », soutient le président du SCFP-Î.-P.-É., Leonard Gallant. « Nous appuyons les efforts de la section locale 3260 pour que le gouvernement King ne tienne pas le personnel scolaire pour acquis. »

La section locale 3260 du SCFP représente plus de 800 aides-enseignant(e)s, intervenant(e)s auprès de la jeunesse, aides en milieu de travail, préposé(e)s aux élèves et interprètes dans le système scolaire de l’Î.-P.-É.