Les Canadiennes et Canadiens savent que le projet de loi C-51 a plus à voir avec une politique de la peur et de la division qu’avec la sécurité, a dit Thomas Mulcair, chef du NPD, à Stephen Harper et Justin Trudeau pendant la télédiffusion du Débat Munk sur la politique étrangère.

Mulcair a interpelé les chefs libéraux et conservateurs en ce qui concerne leur soutien constant du projet de loi C-51 antidémocratique qui a été adopté le printemps dernier.

« Le seul parti qui a maintenu une question de principe contre le projet de loi C-51 a été le NPD », a déclaré Mulcair. Trudeau et Harper ont réitéré leur appui au projet de loi C-51.

Le SCFP est un adversaire ardemment opposé au projet de loi C-51, qui selon nous représente un énorme potentiel d’abus. Parmi les préoccupations du SCFP :

  • Le projet de loi C-51 ajoute une nouvelle infraction au Code criminel qui permettra de limiter la liberté d’expression des Canadiens.
  • Le projet de loi C-51 change fondamentalement le mandat du SCRS. Au lieu de seulement recueillir des renseignements, le SCRS obtient le nouveau pouvoir de prendre des « mesures » pour « réduire les menaces à la sécurité du Canada » sans être soumis à une surveillance civile ou gouvernementale. 
  • Le projet de loi C-51 accroît les pouvoirs des autorités policières de détenir des gens comme mesure de prévention.
  • Le projet de loi C-51 viole la vie privée en permettant aux ministères de partager des renseignements personnels. Cela signifie que des renseignements sur la santé, sur l’impôt et sur le revenu, entre autres, peuvent être partagés avec les autorités policières.

Pour un examen détaillé des préoccupations du SCFP concernant le projet de loi C-51, veuillez consulter notre fiche d’information et notre lettre au premier ministre.

Téléchargez la version originale (en anglais) de la lettre au premier ministre