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TRURO – Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, ce n’est pas en éliminant 320 postes dans la fonction publique et en déposant un budget d’austérité que l’on consolidera l’économie néo-écossaise.

Le gouvernement McNeil blâme, encore une fois, les employés du secteur public pour les difficultés financières de la province. « Une fonction publique forte et des services publics de qualité sont essentiels à la croissance et à la prospérité économiques », affirme M. Cavanagh.

Le SCFP est découragé de constater que le gouvernement McNeil n’a pas retenu la leçon, malgré les résultats désastreux qu’ont obtenus les autres gouvernements provinciaux qui se sont engagés dans cette voie.

« Le gel du salaire des députés annoncé cette semaine n’est rien de plus qu’un écran de fumée de la part du gouvernement McNeil, soutient M. Cavanagh. Je ne crois pas que l’éducatrice en garderie qui gagne moins de 15 $ l’heure sera émue de savoir que le salaire annuel de son député est gelé à un peu moins de 90 000 $. D’autant plus que ce gel ne fait que donner suite aux recommandations de la Commission d’examen de la rémunération des députés. Celle-ci avait statué en janvier 2014 qu’on ne devrait pas toucher au salaire des politiciens néo-écossais. »

Le SCFP est heureux que le gouvernement consacre 1,3 million de dollars de plus à la réduction des listes d’attente dans les garderies, un service essentiel en Nouvelle-Écosse. « Cela dit, ajoute M. Cavanagh, nous sommes déçus que le budget ne prévoie pas d’argent pour rehausser les salaires très bas dans ce secteur. »