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TRURO – Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, le budget fédéral d’aujourd’hui n’apporte pas beaucoup d’espoir aux familles à faible revenu ou à la classe moyenne néo-écossaise.

« La priorité numéro un dans notre collectivité, ce n’est pas un budget équilibré ou une loi frivole sur l’équilibre budgétaire, soutient Danny Cavanagh; c’est la lenteur de la reprise économique et la pénurie de bons emplois à plein temps. »

M. Cavanagh s’appuie sur un nouveau sondage Ipsos qui révèle que l’emploi et l’économie trônent au sommet des priorités de la population canadienne.

Cinquante-neuf pour cent des répondants à ce sondage auprès de 1 005 Canadiens préfèrent un budget qui investit dans l’emploi, l’économie et les programmes sociaux, quitte à ce que cela entraîne un déficit, contre 41 pour cent qui préfèrent un budget équilibré.

« Les Néo-Écossais veulent voir le marché de l’emploi débloquer, affirme M. Cavanagh. Ils veulent de l’action dans les dossiers de l’accès à l’assurance-emploi et de la sécurité de la retraite. »

« Les gens d’ici vivent dans la réalité d’une reprise économique qui est loin d’être aussi rose qu’on le prétend, poursuit-il. Nous voyons trop de gens qui abandonnent leurs recherches d’emploi, parce qu’on remplace les postes à plein temps par des emplois à temps partiel mal rémunérés. »

« Ce qui n’aide en rien, ajoute-t-il, c’est que bon nombre de nos jeunes qui étaient partis travailler dans l’ouest reviennent, en raison des difficultés de l’économie pétrolière. Pendant ce temps, les grandes pétrolières restent assises sur des milliards de dollars qui ne sont pas investis dans les emplois. »

Le mouvement ouvrier canadien répète depuis longtemps que la création de bons emplois passe par les programmes d’acquisition de compétences et d’apprentissage. On a absolument besoin de perfectionnement constant pour profiter d’une économie du savoir hautement qualifiée qui maintiendra la compétitivité du Canada sur le marché mondial.

« Il faut investir dans l’alphabétisation, au lieu de regarder les organismes d’alphabétisation fermer leurs portes », conclut M. Cavanagh.