Avec la date du 17 juin comme date limite pour une grève ou un lock-out potentiels dans seulement quelques jours, les négociateurs de la section locale 2380 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont demandé à la Ville de Penetanguishene de prendre au sérieux la négociation d’un contrat équitable avec 13 nouveaux employés syndiqués.

« Nous avons la possibilité de conclure ces négociations avec succès, mais la date limite établie par la Ville nous oblige à négocier sérieusement pour en finir », a dit Jacob Reid, président de la section locale 2380 du SCFP.

« Certains enjeux demeurent en suspens. Les deux parties doivent traiter ces enjeux au cours des deux prochains jours », a-t-il ajouté.

Les 13 membres de l’unité 05‑02 de la section locale 2380 du SCFP effectuent diverses tâches qui améliorent grandement la qualité de vie des citoyens, et comprennent les travailleuses et travailleurs des musées et arénas, l’agent d’application des règlements de la ville et le coordonnateur des événements touristiques ainsi que le personnel de bureau de l’hôtel de ville et des travaux publics, qui sont en train de négocier leur premier contrat.

À la fin du mois dernier, la Ville de Penetanguishene a demandé au ministère du Travail provincial un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, qui a déclenché un compte à rebours de 17 jours avant un possible conflit de travail. Les négociateurs du syndicat et de la Ville poursuivront les rencontres avec l’aide d’un conciliateur nommé par la province jusqu’à la date d’échéance du samedi 17 juin, 12 h 01.

Les membres de l’unité 05‑02 de la section locale 2380 du SCFP ont participé à un scrutin de grève plus tôt cette semaine, et ont donné à leur comité de négociation un mandat de prendre toutes les mesures jugées nécessaires pour négocier un règlement équitable, y compris la grève.

Avec l’aide de leur section locale et du personnel du SCFP national, les membres ont établi un comité de grève et sont prêts à toutes les éventualités.

« Nos membres ne veulent pas être mis en lock-out. Ils ne veulent pas faire la grève. Ils veulent continuer de fournir ces services communautaires nécessaires, mais ils sont prêts à faire la grève s’il le faut. Notre employeur doit utiliser notre temps à la table de négociation de façon efficace », a conclu Jacob Reid.