Stella Yeadon | Communications SCFP
Pour mieux soigner et assurer la sécurité de leurs résidents, les employés des soins de longue durée en Ontario ont milité, sous le slogan Le temps pour soigner, pour l’imposition d’une norme de quatre heures de soins quotidiens. Selon eux, le gouvernement ontarien refuse de protéger les résidents vulnérables en ne haussant pas la dotation en personnel et en ne réagissant pas à la recrudescence de la violence dans les maisons de soins, y compris la violence entre patients. Le manque d’effectifs engendre aussi une charge de travail excessive qui empêche les employés de prodiguer des soins empathiques.
Et voilà que deux rapports leur donnent raison. Celui du bureau du coroner de l’Ontario affirme que 13 résidents ont été tués par un autre résident en 2013-2014. Celui de la vérificatrice générale souligne que le manque de personnel et de formation empêche les établissements de soins de longue durée de se conformer aux ordres du gouvernement à la suite d’une plainte.
« La hausse du nombre de plaintes illustre la crise que vit le système, affirme la présidente du comité des employés de la santé du SCFP-Ontario, Kelly O’Sullivan. Le nombre d’homicides devrait pousser le provincial à changer les choses et à légiférer sur les soins quotidiens minimums. Nous faisons tout en notre pouvoir pour convaincre le gouvernement d’agir. »
Pour en savoir plus : cupe.on.ca/fr