Aujourd’hui, des membres du SCFP-Ontario se sont réunis devant le bureau de circonscription de Doug Ford pour protester contre les coupures à la CSPAAT et soulever les problèmes de santé et de sécurité des travailleurs en Ontario.
« Ces coupes doivent cesser », a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. « Nous devons soutenir la santé et la sécurité des travailleurs afin de renforcer nos lieux de travail et d’appuyer les communautés qui dépendent de ces travailleurs au quotidien. »
Voici quelques faits concernant certains des changements apportés à la CSPAAT et à la santé-sécurité au travail à la suite des réductions imposées par le gouvernement Ford :
- Si un employeur hésite à vous engager en raison de vos antécédents de blessure, la CSPAAT continuera à déduire de votre paie. Cela peut être dévastateur pour quelqu’un qui compte sur les prestations de la CSPAAT pour s’en sortir.
- Lorsque la CSPAAT a admis que les problèmes de sous-financement des dettes avaient disparu, les conservateurs de Ford ont réduit les taux de cotisation des employeurs jusqu’à 30 %.
- 94 % des réclamations pour stress mental chronique ont été refusées, un taux supérieur à celui de tout autre type de réclamation. C’est discriminatoire envers les travailleurs souffrant de stress mental.
« Les coupures à la CSPAAT et à ces travailleurs sont immorales. Mais il n’y a pas que la CSPAAT. Nous assistons à des réductions sans précédent dans la santé-sécurité et les ressources pour les travailleurs blessés. »
« Les conservateurs de Ford refusent aux travailleurs des droits fondamentaux. Et ils mettent en péril les services publics. Pour protéger les droits des travailleurs et assurer la sécurité de nos communautés, nous devons nous unir afin de bâtir la résistance. Nous devons stopper les conservateurs de Ford, puis nous en débarrasser aux prochaines élections. »
En outre, on ne finance pas adéquatement les soins de santé; des épidémies médicales se produisent. La violence au travail s’installe dans les établissements de soins de longue durée et les écoles. Enfin, les coupures dans les services municipaux et sociaux forcent les administrations à en faire plus avec moins. Tout cela affecte à la fois les travailleurs et les communautés qui dépendent de ces services.
« L’augmentation de la charge de travail et des heures supplémentaires dans tous les domaines pousse les travailleurs vers l’épuisement professionnel et la maladie mentale. Pour les protéger, il faut changer les choses dès maintenant », a ajouté Carlos Capurro, défenseur des droits des travailleurs blessés et représentant de la section locale 4400 du SCFP auprès de la CSPAAT.
À l’heure actuelle, plus de 1,7 million de travailleurs ontariens (23 pour cent de la population active) ne sont pas couverts par la CSPAAT, y compris de nombreux travailleurs représentés par le SCFP, comme des éducatrices de la petite enfance et la main-d’œuvre d’autres employeurs des services sociaux et des maisons de retraite et de soins infirmiers.