À la suite de tragiques incidents survenus dans plusieurs foyers de soins de longue durée en Ontario ce mois-ci, la qualité des soins et la sécurité des pensionnaires font l’objet d’une attention renouvelée. Aussi, « il est urgent de légiférer sur une norme de soins de quatre heures par jour », disent les intervenants.
Le mercredi 24 novembre 2016, les fournisseurs de soins et les porte-parole des membres de la famille des pensionnaires tiennent une conférence de presse pour démontrer la nécessité d’établir aux termes de la loi un minimum de quatre heures de soins quotidiens pour les pensionnaires des foyers de soins de longue durée en Ontario.
Les médias sont invités à une conférence de presse à 10 h, à la Bibliothèque South End, au 1991, rue Regent, à la salle de conférence du sud (Sudbury). Parmi les participants à la conférence de presse, il y aura :
- Tom Carrothers, président de l’Advocacy Committee of Family Councils,
- Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO/SCFP) et premier vice-président du SCFP Ontario,
- Jason Harasymchuk (infirmier auxiliaire autorisé de la région de Sudbury).
Il ne fait aucun doute, selon les préposés aux services de soutien à la personne, les infirmières auxiliaires autorisées et d’autres employés de première ligne des soins de longue durée de la région de Sudbury, ainsi que les membres de la famille des pensionnaires, que la qualité de soins et la dotation en personnel sont en crise.
Étant donné les données appuyées par de solides recherches universitaires et la nouvelle loi proposée (projet de loi 33, la Loi sur le temps alloué aux soins) qui imposerait une norme de soins quotidiens, « il existe une volonté renouvelée d’exercer des pressions sur le gouvernement de l’Ontario », a déclaré Hurley. « Nous encourageons le ministre de la Santé à appuyer une norme de soins prescrite par la loi. Les résidents, leur famille et le personnel de première ligne vous invitent à faire votre devoir en établissant une norme de quatre heures de soins quotidiens pour les pensionnaires », a conclu Hurley.