À la suite de tragiques incidents survenus dans plusieurs foyers de soins de longue durée en Ontario ce mois-ci, la qualité des soins et la sécurité des pensionnaires font l’objet d’une attention renouvelée. Aussi, « il est urgent de légiférer sur une norme de soins de quatre heures par jour », disent les groupes de défenseurs.
Le mardi 15 novembre 2016, les fournisseurs de soins et les défenseurs des intérêts des membres de la famille des pensionnaires organisent une conférence de presse pour démontrer la nécessité d’établir aux termes de la loi un minimum de quatre heures de soins quotidiens pour les pensionnaires des foyers de soins de longue durée en Ontario.
Les médias sont invités à la conférence de presse à 10 h 00, à la Art Gallery of Hamilton, à la Fischer Gallery, au 123, rue King Ouest (Hamilton). Parmi les participants à la conférence de presse, il y aura :
- Tom Carrothers, président de l’Advocacy Committee of Family Councils
- Candace Rennick, secrétaire-trésorière du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de l’Ontario et ancienne employée des soins de longue durée
- Heather Neiser (préposée aux services de soutien à la personne de la région de Hamilton)
Il ne fait aucun doute, selon les préposés aux services de soutien à la personne, les infirmières auxiliaires autorisées et d’autres employés de première ligne des soins de longue durée de la région de Hamilton, ainsi que les membres de la famille des pensionnaires, que la qualité de soins et la dotation en personnel sont en crise.
Il existe une volonté renouvelée d’exercer des pressions sur le gouvernement de l’Ontario, qui est appuyée par de solides recherches universitaires et la nouvelle loi proposée (projet de loi 33, la Loi sur le temps alloué aux soins) qui, si elle est adoptée, prescrirait une norme de soins quotidiens. Nous encourageons le ministre de la Santé à appuyer une norme de soins prescrite par la loi. « Les résidents, leur famille et le personnel de première ligne vous invitent à faire votre devoir en établissant une norme de quatre heures de soins quotidiens pour les pensionnaires », a déclaré Rennick.