C’est par une majorité écrasante de 94,2 % que les 735 membres du Syndicat des professionnelles et professionnels de la Société québécoise des infrastructures (SPSQI), section locale 5522 du SCFP ont accepté l’entente de principe qui leur avait été présentée plus tôt cette semaine et sur laquelle ils étaient appelés à se prononcer au cours des derniers jours. Ces salarié(e)s étaient sans contrat de travail depuis quatre ans et leur nouvelle convention collective s’appliquera jusqu’en 2028.
« Bien que difficile, cette négociation aura permis aux deux parties de prendre conscience d’enjeux importants pour l’avenir de la Société québécoise des infrastructures (SQI). L’employeur reconnaît maintenant l’expertise des professionnelles et des professionnels qui gèrent les plus gros projets d’infrastructure au Québec. Il sera dorénavant plus facile d’attirer, mais surtout de retenir nos membres, lesquels nous ont appuyés tout au long de ces pourparlers », a déclaré Mario Laroche, président de la section locale 5522 du SCFP.
En plus de gains importants réalisés sur le plan salarial, les syndiqué(e)s obtiennent des avancées significatives qui amélioreront, entre autres, les horaires de travail et protégeront mieux les droits des travailleuses et des travailleurs en établissant des balises claires dans la convention collective.
Le SPSQI regroupe les ingénieur(e)s, les architectes, les chargé(e)s de projet, les conseillères et conseillers immobiliers et les autres personnes professionnelles planifiant et gérant les projets majeurs et l’entretien des bâtiments du gouvernement du Québec dont la SQI est la propriétaire. Ces grands chantiers incluent notamment la construction de l’ensemble des Maisons des aînés, des nouveaux centres hospitaliers, des nouvelles écoles secondaires ainsi que les travaux de rénovation et de construction des palais de justice et établissements de détention partout au Québec.