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En comparaison avec le reste du Canada, le déficit de 4,8 milliards de dollars dans le financement versé par le gouvernement de l’Ontario à ses hôpitaux, comme celui du Pembroke Regional Hospital, le personnel est réduit au strict minimum, ainsi que les soins aux patients de Pembroke, selon un rapport publié aujourd’hui. Le rapport, intitulé Fewer Hands, Less Hospital Care (Moins de mains, moins de soins hospitaliers) compare le financement, le personnel, les soins infirmiers et les réadmissions en Ontario et dans d’autres provinces.

Selon les derniers chiffres publiés par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), le financement du gouvernement de l’Ontario consacré aux hôpitaux est de 1 395,73 $ par habitant. Dans le reste du Canada, à l’exclusion de l’Ontario, on consacre 1 749,69 $, par habitant. En d’autres termes, les gouvernements provinciaux et territoriaux à l’extérieur de l’Ontario dépensent 353,96 $ de plus par personne dans les hôpitaux que l’Ontario. C’est un bond de 25,3 % de plus qu’en Ontario.

Dans l’ensemble, il y aurait 45 500 employés de plus dans les hôpitaux en Ontario, dont 15 200 d’infirmières, si le financement était comparable à la moyenne du reste du Canada.

Selon le rapport Fewer Hands, Less Hospital Care, pour Pembroke, le niveau de financement de l’Ontario correspond à 16 infirmières de moins et à 47 employés de soins de santé de moins à l’hôpital. Le Pembroke Regional Hospital a un taux de réadmissions supérieur à la moyenne.

« Le manque de 4,8 milliards de dollars dans le financement des hôpitaux de l’Ontario correspond à 6 heures de moins de soins infirmiers par patient à notre hôpital. Nos hôpitaux ont des taux de réadmission beaucoup plus élevés que dans le reste du pays en raison des séjours radicalement raccourcis », a déclaré Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO/SCFP).

Les données de l’ICIS indiquent que les dépenses par habitant dans les hôpitaux ont diminué au cours des trois dernières années et que le financement réel des hôpitaux a été réduit de 10 %. La province de l’Ontario a reculé loin derrière les autres provinces depuis l’élection des libéraux en 2003, en particulier depuis le début du régime d’austérité libéral en 2010.

Cet écart a d’importantes répercussions sur les communautés locales et les patients, selon Hurley. « Des milliers de patients sont refusés dans les hôpitaux ou renvoyés à la maison alors qu’ils sont très malades, et des milliers d’autres meurent d’infections contractées en milieu hospitalier en partie causées par la surpopulation. Entre temps, les gens doivent payer le prix des transferts entre systèmes, qui forcent les familles à parcourir des centaines de kilomètres pour obtenir un traitement. Nous demandons au gouvernement provincial de financer nos hôpitaux comme la moyenne du reste du Canada. »

Le financement moyen des hôpitaux de l’Ontario pour une population de la taille de Pembroke en 2005-2006 était d’environ 0,69 million de dollars de moins que la moyenne du financement destiné à la même population à l’extérieur de l’Ontario. Cependant, en 2015-2016, le manque de financement pour une population de la taille de la ville de Pembroke a explosé à 5,1 millions de dollars.

Pour plus de renseignements :

Michael Hurley
Président, Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO/SCFP)
 416-884-0770

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300