Les éducatrices et éducateurs de la petite enfance de la Nouvelle-Écosse, représentés par le SCFP, demandent au gouvernement Houston d’augmenter les mesures de sécurité, y compris l’EPI, le nombre de cas du variant omicron de la COVID-19 ne cessant d’augmenter.
« Le gouvernement place le personnel des garderies en très mauvaise posture », estime Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Ces gens travaillent auprès de jeunes enfants qui ne peuvent pas encore être vaccinés. La dotation en personnel dans nos garderies étant déjà critiquement basse, il faut tout faire pour protéger cette main-d’œuvre et les enfants dont elle a la garde. »
Pendant que le variant omicron continue de se répandre partout au Canada, les plus grands médecins du pays ont reconnu la propagation du virus dans l’air et ont demandé à ce qu’on accroisse le recours aux masques-respirateurs de type N95 afin de protéger efficacement les gens contre la transmission du virus. À l’heure actuelle, on ne fournit pas ce type de protection aux éducatrices et éducateurs en garderie de la Nouvelle-Écosse.
« Travailler auprès de jeunes enfants, c’est être très près d’eux huit heures par jour; impossible d’appliquer la distanciation », raconte Naomi Stewart, coordonnatrice du secteur des garderies au SCFP-Nouvelle-Écosse. « Beaucoup de nos locaux n’ont pas de fenêtres ouvertes ou de ventilation appropriée pour réduire la transmission par voie aérienne. »
Le gouvernement provincial a récemment annoncé la fermeture des écoles publiques en réponse à l’augmentation de la transmission dans l’ensemble du système scolaire. Or, cette mesure a entraîné une demande accrue en services parascolaires en garderie.
« De nombreux autres services, comme les écoles, ont fermé, mais le personnel de garderie se bat héroïquement en première ligne de la pandémie », explique Margot Nickerson, présidente de la section locale 4745 du SCFP, qui représente les éducatrices et éducateurs de la petite enfance dans plusieurs garderies de la province. « Le premier ministre Houston n’offre pas à ces gens le niveau de protection que nos responsables de la santé publique recommandent. Il faut faire quelque chose. »
Le SCFP représente plus de 200 éducatrices et éducateurs de la petite enfance dans des garderies sans but lucratif et à but lucratif de la Nouvelle-Écosse.