Depuis près de 70 ans, le SCFP 1975 et l’Université de la Saskatchewan négocient les modifications au régime de retraite à la table des négociations.
Or, l’Université veut maintenant exclure les travailleurs de la conversation sur la sécurité de leur retraite.
L’Université menace de diminuer unilatéralement les prestations de retraite en dehors de la table des négociations, même si la section locale est présentement en négociation. L’employeur a déclaré qu’il envisage de fermer le régime de retraite à prestations déterminées et d’imposer inutilement à sa place un régime de retraite inférieur à cotisations déterminées.
La section locale 1975 est actuellement en négociation pour la convention collective dans l’espoir de résoudre ce problème et de préserver à la fois son régime de retraite à prestations déterminées et son droit de décision sur tout changement au régime de retraite à la table des négociations. Les pourparlers ont toutefois abouti à une impasse; un conciliateur provincial a été nommé. La section locale a obtenu un fort mandat de grève de ses membres.
Comme tous les travailleurs, les membres de la section locale 1975 méritent une retraite décente et sûre au terme de leur carrière professionnelle. Et, comme tous les travailleurs, ils méritent aussi de pouvoir négocier leurs modalités d’emploi au lieu de se les faire imposer unilatéralement par l’employeur.
Envoyez un message à l’Université de la Saskatchewan. Dites-lui de ne pas toucher à nos retraites.