En ce Jour de deuil national, nous honorons la mémoire des travailleuses et des travailleurs qui ont été tués ou blessés au travail, ou encore qui sont tombés malades en conséquence directe de leur travail. Cette journée, créée par les militant(e)s du SCFP, est devenue un événement international que soulignent les organisations syndicales et de justice sociale du monde entier.
Malgré le nombre croissant d’organisations et de gouvernements qui reconnaissent cette date, le nombre de personnes blessées ou tuées au travail augmente. En tant qu’employé(e)s de la fonction publique, les membres du SCFP sont en première ligne de la pandémie de COVID-19 depuis le tout début. Et lors des urgences climatiques qu’a vécues notre province, nos membres sont intervenus à nouveau, se mettant parfois en danger pour lutter contre les rivières atmosphériques, dômes de chaleur et autres événements météorologiques extrêmes qui ont dévasté les collectivités britanno-colombiennes.
Souvent, lors d’une urgence météorologique, la main-d’œuvre municipale sort, invisible, quand tout le monde reste à l’intérieur, pour faire son travail de nuit afin que, le matin, citoyennes et citoyens puissent se rendre au travail ou à l’école en toute sécurité. Ces travailleuses et travailleurs font de longues et dangereuses heures, souvent de manière inaperçue. C’est au cours d’une longue période de froid inhabituel pour la saison ici, sur la côte, qu’un membre de notre section locale 1004, un employé municipal de Vancouver, a tragiquement perdu la vie. Il est mort en accomplissant l’importante mission de garder les routes dégagées et sûres, un travail qui permet aux autres de rentrer chez eux sains et saufs à la fin de la journée, ce qu’il n’a pas pu faire.
Alors que les problèmes de santé et de sécurité au travail deviennent encore plus pressants pendant la pandémie et que l’urgence climatique pose des risques incalculables pour le personnel de première ligne, il est plus important que jamais de réclamer une meilleure santé-sécurité pour les travailleuses et les travailleurs. En tant que syndicalistes, nous devons nous engager à améliorer la santé et la sécurité au travail dans tous les domaines, y compris en santé mentale. Nous devons exiger une application rigoureuse des règlements en matière de santé et de sécurité au travail afin que les employeurs soient tenus responsables. Nous devons préserver la dignité des milliers de travailleuses et de travailleurs qui souffrent de blessures ou de maladies, en leur assurant une indemnisation équitable et complète. Et nous devons mobiliser, éduquer et responsabiliser nos membres afin qu’ils deviennent actifs au sein de leur comité local de santé-sécurité au travail.
Assurer la santé et la sécurité de nos membres pour qu’ils puissent rentrer à la maison sains et saufs, c’est la priorité du SCFP-C.-B. Merci à tous les travailleurs et les travailleuses qui font tant de sacrifices pour la sécurité de nos communautés.