Avion assisLe SCFP est consterné par la décision de Cathay Pacific de fermer sa base de Toronto. Plus de 120 agents de bord membres de la section locale 4088 du SCFP, perdront leur emploi. En plus de l’impact de cette décision sur nos membres, nous déplorons que l’employeur amorce la présente ronde de négociations avec cette section locale en fermant une de ses bases.

En janvier dernier, Cathay Pacific annonçait son intention de confier en sous-traitance toutes les tâches actuellement effectuées par ses agents de service à la clientèle à l’aéroport de Vancouver, et ce, à compter du 3 juillet. Cette décision affectera 46 autres membres du SCFP. La dernière annonce faite sans aucune consultation, illustre le manque de respect de la compagnie envers ses fidèles employés et leur lieu de travail syndiqué.

Nos membres connaissent les opérations de Cathay Pacific aussi bien que leur employeur. De plus, les agents de bord du SCFP ont contribué à améliorer les activités d’autres transporteurs aériens, notamment en proposant des façons innovantes et moins coûteuses pour réduire les déchets, comme remplacer les pochettes des sièges par des filets et offrir les magazines et les menus en versions électroniques. Les membres de la section locale 4088 du SCFP aiment leur emploi et sont fiers du travail qu’ils font pour Cathay Pacific.

Pour résoudre ses difficultés financières, la compagnie aurait pu solliciter la collaboration du SCFP pour trouver des solutions et ainsi éviter de fermer sa base de Toronto. Dans le cas où la fermeture aurait été jugée inévitable, l’employeur aurait pu travailler de concert avec le syndicat pour annoncer sa décision. Malheureusement, au lieu d’explorer des solutions avec le syndicat pour éviter des pertes d’emploi inutiles, Cathay Pacific a unilatéralement décidé d’embaucher une firme externe sur la base d’un rapport interne.

Les agents de bord de la section locale 4088 du SCFP méritent mieux, tout comme les passagers dont ils prennent soins.

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