Le syndicat de quelque 200 travailleuses et travailleurs des services éducatifs à l’enfance en Nouvelle-Écosse applaudit l’annonce du gouvernement provincial concernant l’amélioration de l’échelle salariale des éducateurs et éducatrices de la petite enfance (EPE) et l’ajout d’un régime de retraite et d’avantages sociaux. Le SCFP-Nouvelle-Écosse la qualifie d’étape essentielle, bien que tardive, à l’amélioration du système pour les familles et les communautés de la province.
« Les travailleuses et les travailleurs des services éducatifs à l’enfance donnent tout ce qu’ils peuvent aux enfants dont ils ont la garde, mais le gouvernement n’a pas rempli sa part du marché pendant très longtemps », explique Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Aujourd’hui, grâce à leur plaidoyer inlassable, voilà enfin des améliorations qui les aideront à vivre dans la dignité et qui, espérons-le, apporteront la stabilité et la rétention de la main-d’œuvre dont le secteur a désespérément besoin. »
« Les EPE de notre province réclament le traitement équitable qu’ils et elles méritent depuis des années », ajoute Margot Nickerson, présidente du SCFP 4745, qui représente ce groupe. « Grâce à leur travail acharné et à leur détermination, ces infatigables travailleuses et travailleurs bénéficient désormais d’avantages sociaux et d’une sécurité de la retraite ».
À compter du 1er avril, l’échelle salariale des EPE augmentera d’environ trois dollars l’heure, ce qui les rapprochera du salaire de subsistance de la province.
Depuis des années, le SCFP organise des journées d’action dans toute la Nouvelle-Écosse pour attirer l’attention sur l’insuffisance de la rémunération dans le secteur des services éducatifs à l’enfance, une insuffisance qui a fait particulièrement mal pendant la crise de l’inflation et qui aggravait la pénurie de main-d’œuvre. Jennifer Chase, présidente du SCFP 3688, affirme qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir, mais que l’annonce d’aujourd’hui marque une étape importante vers le système solide et équitable que mérite la population néo-écossaise. « Nous luttons pour ces changements depuis des années, rappelle-t-elle. Le gouvernement provincial mérite des félicitations pour avoir écouté la voix des travailleurs et des travailleuses de première ligne de ce secteur névralgique. »