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La grande manifestation du Syndicat des cols blancs de l’île de Montréal le 9 décembre dernier. Photo Michel ChartrandLes 8000 cols blancs de la Ville de Montréal seront en grève tournante pendant 36 jours du 25 janvier au 29 février prochain. Tour à tour, les différents services, bureaux et arrondissements de la Ville seront touchés. Cette vague culminera avec une journée de grève générale le 1er mars, date limite du paiement des taxes municipales. De plus, les cols blancs n’effectueront aucun travail en temps supplémentaire durant toute cette période. Par contre, ils assureront tous les services essentiels prescrits par la loi.

Ils protesteront ainsi contre la volonté de l’administration Coderre d’ouvrir toutes les vannes en matière de sous-traitance et de privatisation. Ils souligneront que cette offensive indéfendable contre l’expertise interne persiste alors qu’ils sont sans convention collective depuis plus de quatre ans.

«Le rapport final et les travaux de la commission Charbonneau l’ont démontré maintes fois, la lutte contre la collusion est impossible sans une fonction publique forte et en santé. Or, les cols blancs subissent une guerre totale de l’administration Coderre. Elle veut éliminer toutes les balises en matière de sous-traitance et réduire la rémunération globale des cols blancs de 12 à 14%. Nous allons donc défendre de toutes nos forces l’expertise interne de Montréal, tant et aussi longtemps que l’administration Coderre n’entendra pas raison», a dénoncé Alain Fugère, président du Syndicat des cols blancs de l’île de Montréal (SCFP 429).

«Les mots exacts de la recommandation 25 de la commission Charbonneau sont: « l’expertise interne est un rempart efficace contre la collusion ». Le maire Coderre a justement été élu en promettant de renforcer cette expertise interne. Nous lui demandons d’expliquer aux Montréalais pourquoi il a changé d’idée», d’ajouter le président du syndicat.

Concrètement, la Ville veut donner à contrat tout travail effectué par un fonctionnaire permanent dans les secteurs d’activités suivants: la logistique d’achat et la distribution de vêtements, les technologies de l’information, l’imprimerie, les sports et loisirs, les bureaux de poste, les agents de stationnement, toutes activités ou partie d’activités déjà à contrat ou sous contrat (bibliothèques et travaux publics) et finalement tout travail effectué par les travailleurs auxiliaires.

Le calendrier détaillé de la grève rotative est disponible à http://bit.ly/1Oy6Yq7

Comptant plus de 110,000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70% de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit 31,600 membres.