2003 – 2013
Nous continuerons à lutter pour un Canada où TOUS les travailleurs pourront compter sur un salaire décent, la sécurité à la retraite, une vie dans la dignité et un milieu de travail sans danger.
À l’aube du nouveau siècle, le Canada réalisait des gains en matière d’égalité sociale mais reculait sur le front de l’égalité économique.
La direction du SCFP a toujours été déterminée à faire du syndicat un agent de changement social, une direction qui a été renforcée lorsque Paul Moist a été élu président en 2003. Il a travaillé en étroite collaboration avec Claude Généreux, élu secrétaire-trésorier national en 2001. Ensemble, ils ont supervisé la croissance sans précédent de la Caisse nationale de grève et consolidé les finances du syndicat.
En 2003, 100 000 travailleuses ontariennes ont remporté un règlement en équité salariale.
En 2007, le Groupe de travail national sur la participation des femmes a publié les résultats d’une enquête sur la situation des femmes au SCFP, ce qui a permis de mieux comprendre les barrières que devaient surmonter les membres féminins.
Notre travail en alphabétisation s’est mérité une reconnaissance nationale et, en 2012, le SCFP a lancé son projet de litératie économique.
Au cours de la dernière décennie, le SCFP a résisté à la sous-traitance et à la privatisation dans tous les secteurs, y compris les services publics, les universités, les bibliothèques, l’élimination des déchets et la santé.
Nous avons dénoncé la cupidité des entreprises et riposté aux attaques directes lancées contre notre droit à la négociation collective.
Ensemble, nous avons lutté en faveur de meilleurs régimes de retraite et de la sécurité à la retraite, de la protection et du renforcement de l’assurance-maladie et de l’abandon des plans visant à démanteler l’assurance-emploi.
Notre message ne peut être mal entendu ni mal interprété, tant nous sommes décidés à protéger et à renforcer les soins de santé, à lutter contre la privatisation et la commercialisation de notre eau et à la défendre en tant que droit fondamental, et à mettre en place de meilleurs régimes de retraite et la sécurité à la retraite. Pendant ce temps, Stephen Harper s’efforce de se débarrasser de l’assurance-emploi.
Partout au pays, les politiciens de droite emboitent le pas à Stephen Harper et menacent d’importer des États-Unis des lois qui dépouillent les travailleurs et les syndicats de leurs droits les plus fondamentaux.
Pour aider à préparer la lutte, les délégués au congrès national du SCFP de 2011 ont élu Charles Fleury au poste de secrétaire-trésorier. Supervisant la création d’un Fonds de riposte, il veille à ce que les membres du SCFP disposent des ressources voulues pour mener la lutte qui les attend.