Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le comité de négociation coordonnée des universités de la C.-B. (B.C. Universities Coordinated Bargaining Committee ou UCBC) réplique au dernier assaut du gouvernement provincial contre les emplois dans l’éducation postsecondaire. Les membres de l’UCBC affiliés aux sections locales du SCFP aux universités UBC, UNBC, SFU, UVic, Royal Roads et TRU se sont réunis le 20 août dernier pour débattre des répercussions du projet provincial de transformation de la prestation des services administratifs.

Ce projet suit son cours discrètement cet été, adoptant des délais très serrés visant une mise en œuvre dès septembre. Les postes de dirigeants ne semblent pas inquiétés, mais plusieurs emplois du SCFP sont ciblés, comme les secteurs des installations, de l’entretien intérieur et extérieur, du recrutement, des régimes d’avantages sociaux, de l’imprimerie, de l’approvisionnement et de l’informatique. Le gouvernement refuse de commenter ce projet en prétendant qu’il n’a pas encore pris sa décision.

Le coordonnateur des collèges de la C.-B. au SCFP, Ian McLean, a parlé de son effet possible sur les collèges, tandis que le coordonnateur de l’enseignement primaire et secondaire en C.-B. au SCFP, Bill Pegler, a fait rapport d’un projet similaire de « partage des services » cheminant dans son secteur.

Les présidents des sections locales ont parlé de ce que peut cacher ce projet, soit des compressions dans les services, des pertes d’emplois, les répercussions sur les communautés et l’avenir même de l’éducation postsecondaire publique. Un président de section locale du SCFP a même lancé cet avertissement : « Aucune erreur possible, “partage des services” est synonyme de privatisation; nos emplois sont en jeu. »

L’UCBC a adopté à l’unanimité une résolution visant à sensibiliser les communautés britanno-colombiennes à la menace que représente cette initiative du ministère pour l’éducation postsecondaire.