Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Des centaines de sympathisants ont bravé la chaleur intense aujourd’hui à Toronto pour manifester en faveur des grévistes des sections locales 416 et 79.

Les sections locales représentent les cols bleus et cols blancs de la Ville de Toronto, en grève depuis lundi. Aujourd’hui, au Square Nathan Phillips, les travailleurs ont reçu l’appui des dirigeants nationaux du SCFP et de leaders syndicaux des secteurs tant public que privé.

« Ce n’est pas nous qui avons commencé ce conflit avec la Ville et nous espérons qu’il ne s’éternisera pas », a déclaré la présidente de la section locale 79 du SCFP, Ann Dembinski.

« Mais cela dépendra du maire et du conseil municipal. Ils doivent cesser de miner nos conventions collectives et ils doivent faire preuve de respect envers les travailleurs de la ville en leur proposant une offre juste et équitable. »

Les négociations avec la Ville sont dans l’impasse parce que l’employeur a présenté une liste de concessions peu réalistes qui toucheraient les avantages sociaux, les salaires et les droits d’ancienneté.

On a demandé aux deux sections locales du SCFP d’accepter d’importantes concessions que peu d’autres travailleurs syndiqués de la Ville ont dû considérer. Entre-temps, les conseillers municipaux se sont accordé une augmentation salariale de 2,4 pour cent.

Mark Ferguson, président de la section locale 416, a invité les grévistes à rester forts, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour les futurs employés de la Ville. « C’est grâce à votre solidarité que nos enfants et les enfants des générations futures pourront profiter des mêmes avantages que nous », a-t-il affirmé.

Paul Moist, président du SCFP national, a remercié les citoyens de Toronto pour leur patience et leur soutien et a ajouté que « tout le monde veut rentrer au travail, et nous savons que cette grève n’a pas été facile ».

« Nous demandons à la Ville de revoir sa position et de faire ce qu’il faut pour régler cette grève », a conclu M. Moist.

Cliquez ici pour voir les photos