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Les élus régionaux et municipaux devront y repenser à deux fois avant d’avoir recours à des partenariats public-privé pour des projets d’infrastructure. C’est la leçon qu’il faut tirer de la diminution de la cote de crédit imposée par Standard & Poor’s, en février, à l’Autorité financière municipale de la Colombie-Britannique.

En effet, le 21 février, Standard & Poor’s a abaissé la cote de crédit de l’organisme (de ‹AAA› à ‹AA+›) à cause de la dette croissante du district régional du Grand Vancouver (DRGV) qui devrait atteindre les 5,5 milliards de dollars d’ici 2009.

La réduction est directement liée au coût de PPP comme la liaison rapide de l’aéroport au centre-ville de Vancouver (RAV) et le pont Golden Ears. Les PPP coûtent beaucoup plus cher et diminuent l’obligation de rendre des comptes aux contribuables.

« Au début du processus de planification, on a dit aux élus régionaux que les PPP permettraient de cacher la dette, mais les règles de comptabilité ne permettent pas ce genre de pratique, a souligné Barry O’Neill, président du SCFP de la C.-B. Maintenant, la dette apparaît dans les livres pour des travaux qui peuvent dépasser les prévisions budgétaires de 25 pour cent. »

La diminution de la cote de crédit entraînera une hausse des taux d’intérêt pour les projets régionaux, ce qui pourrait se traduire par une augmentation d’impôts ou par une réduction des services.

« Cette situation est vraiment typique de ce que nous constatons avec les PPP et la privatisation des services - de belles promesses, beaucoup de déceptions et des contribuables qui ramassent les pots cassés », a conclu Barry O’Neill.