Les membres du SCFP 1190, qui représentent 550 travailleuses et travailleurs de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick, demandent à la ministre du Tourisme, Tammy Scott-Wallace, d’expliquer pourquoi du financement est disponible pour qu’elle et son ministère voyagent en Europe pendant une semaine, mais qu’il n’y a pas d’argent pour doter en personnel les parcs et les attractions touristiques de la province à l’approche de la saison touristique estivale.
« On aimerait voir le village Kings Landing reprendre ses activités normales et donner à plus de gens l’occasion de vivre cette expérience unique. On aimerait voir cette incroyable attraction du Nouveau-Brunswick s’animer pleinement pour la saison de notre saison 50e anniversaire », a déclaré Mike Bravener, membre du SCFP 1190 qui travaille à Kings Landing.
En avril, il a été révélé que la ministre Scott-Wallace et sa sous-ministre avaient effectué un voyage d’une semaine au Royaume-Uni et en France, qui a coûté 40 000 $ aux frais du public, sans aucun avantage apparent. Ce voyage a eu lieu au moment même où son ministère a réduit le nombre d’heures et de semaines d’ouverture des parcs et des attractions du Nouveau-Brunswick pour cet été. Cette mesure affaiblira le secteur touristique de la province et nuira aux moyens de subsistance de centaines de travailleuses et travailleurs et de leurs familles qui donnent vie à ces parcs et attractions. Les répercussions négatives seront également ressenties par les propriétaires de petites entreprises qui comptent sur les attractions et le tourisme de notre province.
« Cette décision malavisée aura des répercussions négatives sur le secteur touristique de notre province, mais elle aura aussi un effet dévastateur sur le gagne-pain de centaines de personnes qui animent nos parcs et nos attractions. Ce sont les gestes accueillants et l’hospitalité, ainsi que les paysages entretenus par les membres du SCFP 1190, qui font de ces parcs une expérience si agréable », a déclaré Jonathan Guimond, président du SCFP 1190, qui représente 550 travailleuses et travailleurs du secteur touristique. « Pour ajouter l’insulte à l’injure, la ministre vit en Europe aux frais des contribuables du Nouveau-Brunswick alors que ses décisions ont des répercussions sur les revenus de nos membres. »
Le SCFP-N.-B. demande à la ministre Scott-Wallace de présenter ses excuses à la population néo-brunswickoise et de s’engager à garder les parcs ouverts plus longtemps cet été, ce qui stimulera l’économie des petites entreprises qui dépendent de ces attractions.
« La conduite de la ministre constitue un affront pour nos membres, dont bon nombre gagnent moins en un an qu’elle ne dépense en une semaine de visite touristique à Londres et à Paris », a déclaré Stephen Drost, président du SCFP-N.-B., qui représente plus de 28 000 travailleuses et travailleurs au Nouveau-Brunswick. « Elle doit maintenant faire ce qui s’impose : présenter des excuses pour ce manque total de jugement et rétablir les activités habituelles de l’industrie touristique essentielle de notre province. »
Le SCFP 1190 représente environ 550 travailleuses et travailleurs du ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture – dont la grande majorité sont des employé(e)s occasionnel(le)s sans avantages sociaux, et dont bon nombre occupent leur emploi depuis plus de 20 ans. Ces employé(e)s travaillent dans les parcs et les attractions d’un bout à l’autre de la province, y compris le Village historique acadien, Kings Landing, le parc provincial Mont-Carleton, le parc provincial de la plage Parlee, le parc provincial de la plage Murray, le parc provincial Sugarloaf, le parc provincial de l’anse Herring, le parc provincial de la République, le pavillon Larry’s Gulch, le parc provincial des rochers Hopewell, le parc provincial North Lake, le parc de la plage New River et le parc provincial Mactaquac.