Les membres de la section locale 1978 du SCFP qui travaillent pour le District régional de la capitale (DRC) de la Colombie-Britannique ont voté à 98 pour cent en faveur de la grève, en l’absence de la conclusion d’un nouveau contrat avec l’employeur.
« En plus de sept mois de négociations, nous n’avons fait que de minuscules progrès et notre employeur refuse toujours de discuter des enjeux fondamentaux pour nos membres », explique Tom Benjamin, président du SCFP 1978. « Les travailleuses et travailleurs du DRC, comme de nombreux membres de notre communauté, vivent des problèmes d’abordabilité. Nous demandons au DRC de prendre ces défis au sérieux et de plancher sur de véritables solutions profitables aux deux parties. »
Les négociations, commencées en mars 2022, se sont enlisées fin septembre. On a programmé des séances de médiation les 9 et 10 novembre. Selon M. Benjamin, les grands points d’achoppement sont une augmentation de salaire équitable pour compenser la pression de l’inflation, une bonification des assurances collectives pour soutenir la santé physique et mentale du personnel, et des changements aux horaires pour protéger l’équilibre travail-famille.
« Nos membres viennent de nous dire haut et fort que leurs priorités de négociation n’ont pas changé, souligne-t-il. Le DRC va devoir négocier sérieusement pour parvenir à un contrat juste et raisonnable qui protège les services publics et soutient la main-d’œuvre qui les fournit. »
Il faudra négocier les niveaux de services essentiels avant de déclencher une grève. En outre, le syndicat devra donner un préavis de 72 heures.
« La grève est toujours un dernier recours, et nous ne souhaitons pas perturber les services à la communauté », précise Tom Benjamin.
La section locale 1978 du SCFP représente environ 1 200 membres dans la région du Grand Victoria, dont 1 000 membres qui fournissent au DRC d’importants services communautaires à la population et aux entreprises.