Les 130 membres du Syndicat des employés de la Société de transport de Trois-Rivières (STTR) (SCFP 4115) ont voté à 94 % hier soir, en assemblée générale, pour entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Leur contrat de travail est échu depuis le 31 décembre 2024, lequel a été d’une durée de sept ans.
« L’employeur nous a poussés jusqu’à ce point. Il y a un an et demi, il est venu nous voir pour nous demander de revoir, avant l’échéance du contrat, nos salaires, car il les jugeait trop bas. Par la suite, il a changé d’idée. Et jusqu’à aujourd’hui, après six séances de négociation, il n’a toujours pas déposé ses offres salariales. Il n’est pas conséquent avec sa parole et c’est difficile de négocier dans un tel contexte », d’expliquer le président du syndicat, Donald Simard.
Le syndicat reproche à l’employeur de faire traîner en longueur les négociations. Il espère donc que le mandat reçu hier soir mettra assez de pression sur les pourparlers pour en arriver à un accord rapide et satisfaisant pour les deux parties.
« Nous sommes prêts à régler ce contrat. Le transport en commun est crucial en 2025 et les personnes citoyennes trifluviennes méritent un service sans heurts et efficace », de conclure le président syndical.