Ce lundi marque le troisième anniversaire de l’expiration de la convention collective du personnel de soutien de l’Université de Montréal.
Selon le Syndicat des employés de l’Université de Montréal, section locale 1244 du SCFP (SEUM-1244), lequel représente les quelque 1800 syndiqués, la situation commence à ressembler grandement au contexte tendu qui avait mené à la grève très médiatisée des techniciens en mécanique du bâtiment et mécaniciens en machines fixes en mars 2019.
En ce qui concerne les employés de soutien, les négociations piétinent depuis trois ans déjà, notamment parce que l’employeur démontre très peu d’ouverture face aux demandes syndicales. De plus, celui-ci reste campé sur ses positions, tout en refusant systématiquement toute concession.
« Pourtant, nous avons essayé différentes approches, en tentant par exemple de concéder à l’employeur une partie de ses demandes, d’échanger les nôtres contre celles de l’employeur, etc. Bref, rien ne fonctionne! L’université maintient sa position : elle exige que le syndicat accepte ses demandes tout en rejetant les nôtres », se désole Alexis Côté, conseiller syndical du SCFP.
Sur le plan monétaire, les offres de l’employeur sont jugées insultantes, car fort inférieures à ce que l’Université de Montréal a déjà consenti à d’autres groupes dans le même établissement.
Pendant ce temps, la tension continue de monter entre les deux parties. En réaction à l’attitude inacceptable de l’université, le syndicat a mis sur pied une campagne visuelle intitulée « Face à un mur », où il dénonce l’immobilisme et l’intransigeance de l’Université de Montréal au cours de cette période de négociation.