NORTH BAY, ONTARIO — Le Centre régional de santé de North Bay obtient très peu de soutien de la part de la collectivité concernant la façon dont il a géré le problème de violence au travail, selon un sondage réalisé le 5 mars 2016.

Selon 81 % des répondants, e l’hôpital a eu tort de licencier Sue McIntyre, une infirmière de North Bay qui a dénoncé la violence au travail lors d’une conférence sur les soins infirmiers à Kingston, à la fin de janvier. De plus, 71 % ne pensent pas que l’hôpital aborde le problème des agressions violentes contre le personnel adéquatement.

Ces constatations sont importantes, selon Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) « parce que nous pouvons mesurer l soutien massif que Sue a reçu de la part de tout ce monde, dans la collectivité. North Bay est une collectivité où tout le monde se connaît. Ces gens savent que les employés de l’hôpital se font agresser et que, parfois, certains se font battre sauvagement. Ils voient que l’hôpital répond au problème de la violence de façon très répressive. Ils sont déçus, et cela nuira aux campagnes de financement. Le conseil d’administration de l’hôpital devrait être très préoccupé par ce problème. »

Lors de ce sondage, il y a eu plus de 2 000 connexions en temps réel à North Bay. Sur ce total, 381 personnes ont répondu à toutes les questions du sondage. La majorité des répondants (72 %) étaient des femmes.

« Les femmes sont souvent les personnes responsables des décisions dans leur famille en matière de santé. Nous pensons que le fait que 72 % des personnes qui ont répondu au sondage sont des femmes est vraiment important, » a dit Sharon Richer, vice-présidente du CSHO du Nord-Est de l’Ontario. « En tant que société, nous ne sommes plus silencieux au sujet de la violence envers les femmes. Les femmes qui travaillent dans le secteur de la santé ne devraient pas se faire battre au travail, puis être réduites au silence par de l’intimidation par les administrateurs de l’hôpital, » a déclaré Sharon Richer.

Concernant la question importante des niveaux de dotation en personnel et de leur lien avec les agressions des patients contre le personnel, 62 % des répondants ont dit qu’augmenter les effectifs réduirait les agressions. Les résultats du sondage montrent aussi que la façon dont l’hôpital régional de North Bay a traité le problème de la violence en milieu de travail entraînera des répercussions. 61 % des répondants ont dit que la décision de l’hôpital de licencier Sue McIntyre aura un effet sur les probabilités qu’ils fassent un don à l’hôpital à l’avenir.

Pour plus de renseignements :

Michael Hurley
Président du CSHO
 416-884-0770

Sharon Richer
Vice-présidente régionale du CSHO
 705-280-0911

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300