Un dimanche passé à la table de négociation dans la présence d’un médiateur provincial a produit un accord en principe entre le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et Maison d’amitié, le refuge francophone d’Ottawa.
L’accord assure que les membres du SCFP 5237, salariées de Maison d’amitié, continueront à fournir des services d’hébergement vitaux aux femmes qui en dépendent.
Maison d’amitié avait lancé le compte à rebours en vue d’une grève ou d’un lock-out dès le 20 novembre.
La section locale du SCFP procédera à un scrutin de ratification de leur première convention collective plus tard cette semaine. D’ici là, elle ne dévoilera aucun détail sur l’entente, pour permettre à ses membres d’en prendre connaissance et de se prononcer à son sujet.
Pourtant, Jacynthe Barbeau, représentante du SCFP, a affirmé que « le syndicat cherchait à conclure une entente avec Maison d’amitié qui garantirait les services fournis par des travailleuses qui se sentent sûres de leur emploi et respectées dans leur travail. »