Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

 

Les citoyens de North Bay et de l’est du Nipissing sont fortement d’accord pour que leurs taxes servent à financer les soins des pensionnaires de Cassellholme. Et, selon un sondage régional rendu public aujourd’hui, commandé par la division ontarienne du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Ontario), les répondants s’opposent massivement à la transformation de Casselholme en maison de soins infirmiers privée.

Cassellholme est le seul établissement de soins infirmiers public et municipal à desservir neuf municipalités de l’est du Nipissing. Dans les coulisses, des tractations sont en cours afin de le transformer en maison de soins privée et indépendante. Or, seulement 17 pour cent des quelque 800 répondants au sondage appuient ce changement de vocation.

À la question « Selon vous, les maisons de soins infirmiers et les autres établissements de soins de longue durée pour personnes âgées de la région de North Bay et de l’est du Nipissing devraient-ils être exploités par l’État ou par le privé ? », 86 pour cent des répondants ont choisi le modèle étatique.

Le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn, lance un avertissement aux élus municipaux qui siègent au conseil d’administration de Cassellholme : « Écoutez attentivement la volonté de la population. Celle-ci demande à ce que les municipalités continuent d’exploiter l’établissement et conservent un droit de regard sur sa gouvernance. Les gens de la région comprennent instinctivement ce que certains maires et conseillers municipaux semblent avoir oublié : les services municipaux comme les soins de longue durée sont précieux et les citoyens les appuient fièrement. »

Effectivement, le sondage malmène « le mantra voulant que le privé soit la meilleure solution et que la population n’appuie pas les services publics, poursuit M. Hahn. C’est le contraire qui est vrai ».

Outre le fait que 87 pour cent des répondants (près de 9 sur 10) affirment vouloir que leur maire ou leur conseiller vote pour maintenir le statut public de Cassellholme, 82 pour cent (soit plus de 8 sur 10) sont d’accord pour qu’une partie de leurs taxes municipales servent à financer les soins aux pensionnaires de l’établissement. Près de 60 pour cent des personnes interrogées seraient moins susceptibles de voter pour leur maire ou leur conseiller si celui-ci appuie la privatisation de Cassellholme.

Une campagne communautaire mise sur pied pour défendre le statut public et la supervision municipale de Cassellholme commence à « gagner de l’élan à mesure que les proches des pensionnaires apprennent que les municipalités cherchent à se retirer de la fourniture de soins de longue durée aux personnes âgées de la région. Les gens qui ont de la famille qui réside à Cassellholme ou qui en ont déjà eu nous disent souhaiter que les municipalités continuent de diriger l’établissement. Ce sondage vient confirmer ces dires en chiffrant l’opposition à la privatisation de Cassellholme », selon Henri Giroux, président du SCFP 146 qui représente le personnel de l’établissement.

Voici d’autres faits saillants du sondage :

  • six répondants sur dix connaissent ou ont connu un pensionnaire de Cassellholme ;

  • 81 pour cent des répondants souhaitent que leur municipalité conserve son droit de regard sur le fonctionnement de Cassellholme ;

  • sept répondants sur dix (70 pour cent) sont d’accord avec l’idée que le gouvernement provincial finance entièrement le réaménagement de Cassellholme.

Pour en savoir plus, contactez :

Stella Yeadon                     

Service des communications du SCFP
 
 416-559-9300