Mark Hancock | Président national du SCFP

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En tant que syndicalistes, notre force réside dans l’unité. Plus que jamais, nous avons besoin de cette force : dans notre lutte pour améliorer la vie de nos membres, et notre combat contre la division et la haine que tente de semer l’extrême droite.

D’un bout à l’autre du pays, nous faisons face à des gouvernements de droite qui cherchent à démanteler nos services publics et à brader notre système de santé public.

Se dressent contre nous des premiers ministres comme Scott Moe et Blaine Higgs qui diabolisent les enfants trans pour détourner l’attention de leurs bilans désastreux. Se dressent contre nous des leaders conservateurs qui blâment les personnes immigrantes pour les faibles salaires et la crise du logement, plutôt que de jeter la pierre aux investisseurs qui spéculent sur nos logements pendant que nos membres peinent à joindre les deux bouts.

La droite sait très bien qu’elle perd le débat lorsqu’il porte sur des enjeux de fond. Elle préfère donc user de tous les moyens à sa disposition pour dévier l’attention des vrais problèmes, et créer de fausses crises pour refréner nos actions. Elle usera de toutes les tactiques possibles pour freiner les progrès pour les travailleuses et travailleurs et nos communautés.

Voilà pourquoi nous avons besoin d’un mouvement syndical fort, actif et uni dans ce pays et dans le monde entier.

Nous devons nous assurer que nos membres — 750 000 à la grandeur du pays — connaissent précisément les enjeux des prochaines élections fédérales. Devenons le pire cauchemar de Pierre Poilievre.

Ce n’est pas parce qu’il tente de séduire les travailleuses et travailleurs qu’il comprend leur réalité ni qu’il s’en soucie. S’il est élu, nous aurons le premier ministre le plus hostile aux travailleuses et travailleurs de tous les temps!

Lui, qui a voté contre la loi anti-briseurs de grève non pas une fois ni même deux, mais 8 fois entre 2004 et 2016, repousserait l’âge de la retraite à 67 ans, tout comme Stephen Harper. Il s’attaquerait à nos fonds de pension, faisant ainsi courir aux travailleurs et travailleuses tous les risques, au grand soulagement des employeurs. Il renverserait tous les progrès réalisés dans la lutte contre les changements climatiques. Et, bien sûr : adieu régimes de soins dentaires et d’assurance médicaments!

Il a dédié sa carrière à détricoter notre filet de sécurité sociale et à s’attaquer aux droits des travailleuses et travailleurs. Qu’on se détrompe : Pierre et les Conservateurs ne se battent pas — et ne se battront jamais — pour les travailleuses et travailleurs. Et ils ne combattent pas la cupidité des entreprises; ils l’encouragent.

Leur travail s’en voit facilité lorsque les gens font des nouveaux arrivants et arrivantes et des communautés vulnérables leurs boucs émissaires.

La colère des travailleuses et travailleurs gronde partout au pays. Ce n’est un secret pour personne : le loyer, l’épicerie, plus rien n’est abordable. Nous serrons tous les dents en nous demandant comment nous parviendrons à subvenir aux besoins de nos enfants, à prendre soin de nos parents.

Cette colère générale est légitime. Les choses ne devraient pas être ainsi.

C’est à nous, en tant que syndicalistes, de canaliser cette colère qui bouillonne et de mobiliser les gens. À maintes reprises, notre solidarité, notre unité et notre nombre ont démontré la portée que pouvaient avoir nos actions, témoignant chaque fois du pouvoir de la solidarité entre travailleuses et travailleurs.

Alors, mes ami(e)s, inspirons-nous mutuellement. Puisons du courage dans les autres, dans nos luttes et nos victoires, et fonçons relever les défis.