Patricia RichettoJanet Szliske | Service des communications

Patricia Richetto travaille à l’école André-Piolat de Vancouver-Nord depuis 14 ans. « L’école, c’était ma zone de confort. Tout a changé quand la pandémie a frappé. Il y avait beaucoup de stress et de négativité », a-t-elle raconté.

Depuis la pandémie, ses tâches d’aide-éducatrice doivent être effectuées en mode virtuel. Patricia Richetto n’avait même pas d’ordinateur à la maison. L’école lui en a envoyé un. « La seule chose que je savais faire, c’était comment envoyer des courriels. Je me suis mise au défi d’apprendre l’ordinateur en moins de deux mois et je suis si contente de l’avoir fait ! Ça fait partie de la vie maintenant », a-t-elle expliqué.

Comme aide-éducatrice, Patricia Richetto a l’habitude d’intervenir auprès de 10 élèves ayant des besoins complexes, répartis entre quatre classes. Pour rester positive et aider ses élèves à faire de même, elle s’est tournée vers les arts.

« J’ai commencé à faire une petite histoire en bande dessinée, en dessinant la même petite fille dans différentes situations, comme le premier jour d’école ou une visite chez le dentiste. Maintenant, je travaille avec un ami sur un projet de balado : un livre d’histoires interactif pour enfants », a indiqué Patricia Richetto.

« Bien que le retour à l’école puisse être stressant, je suis très heureuse de travailler à nouveau avec les élèves », a-t-elle poursuivi.

Elle conseille d’ailleurs à ses élèves de garder espoir et de vivre au jour le jour. « C’est bien de continuer à se soutenir mutuellement. Nous nous entraidons pour avancer ensemble », a-t-elle noté.

Patricia Richetto estime que la technologie a aussi changé sa vie au niveau personnel, en l’aidant à renouer avec sa famille.

« Je suis loin de ma famille depuis de longues années. Maintenant que je sais utiliser l’ordinateur, nous avons commencé à parler en ligne sur Skype. C’était si beau de voir les bébés de ma nièce et de mon neveu. Cela me donne de l’espoir. Je suis très heureuse d’avoir pu tirer quelque chose d’aussi satisfaisant de cette pandémie », a-t-elle conclu.