À la lumière du contenu désastreux dans le rapport de la vérificatrice générale de Saguenay, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de Saguenay (SCFP 3124) salue le fait qu’il ne soit plus seul à dénoncer les nombreuses lacunes dans la gestion de la Société de transport du Saguenay (STS), car cela fait plusieurs années qu’il sonne l’alarme.
« Il y a deux ans, nous avons soumis une pétition avec les signatures de 80 pour cent des chauffeurs de la STS à son conseil d’administration afin de dénoncer la mauvaise gestion de la société de transport. Dans notre pétition, nous avions soulevé plusieurs des mêmes points que soulève la vérificatrice générale. Malheureusement, le conseil d’administration de la STS n’a pas daigné nous répondre. Cette ignorance fut désolante », de dire José Lopez, président du syndicat - SCFP 3124.
Dans son rapport de 155 pages, la vérificatrice générale a émis 70 recommandations. Elle suggère d’établir rapidement un plan d’action, car la STS n’a pas de plan de développement pour préciser ses objectifs, ses priorités et les résultats attendus.
« La direction de la STS n’a pas de vision. Il n’y a pas eu d’investissement pour le bénéfice de la clientèle depuis des années. Pour garder sa clientèle, la STS doit innover, pas seulement couper. Le transport public est l’avenir. Espérons que le rapport de la vérificatrice générale donnera le coup de barre nécessaire pour rétablir la situation », d’ajouter le président du syndicat.
Le budget de la STS représente 25 millions de dollars.
« Qui va prendre la responsabilité pour assurer aux Saguenéens un service de transport public qui répond à leurs besoins de façon efficace? Le roulement du personnel à la direction fait tourner nos têtes. Il n’y a même pas de relations de travail », de dénoncer la conseillère syndicale du SCFP, Anny Gilbert.