Les pourparlers entre la Ville de Cornwall et ses quatre sections locales municipales sont rompus depuis mardi, alors que trois d’entre elles seront en position de grève légale ce jeudi 17 mai à minuit une. Les syndiqués concernés, représentés par les sections locales 234, 3251-01 et 5734 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), travaillent comme cols bleus, à la bibliothèque et comme ambulanciers. Les cols blancs représentés par la section locale 3251 du SCFP seront en position de grève le 23 mai à minuit une.
« Nous sommes prêts à négocier jour et nuit mercredi [16 mai] », affirme Alison Denis, conseillère nationale au SCFP. « Nous allons tout faire pour décrocher une entente équitable, mais nous ne constatons pas la même volonté de la part de l’employeur. Pour prévenir la grève, nous avons besoin d’un interlocuteur. Nous sommes au bord du débrayage et la Ville n’est pas là pour négocier. »
« Cela devrait inquiéter les citoyens de Cornwall », estime Keith Sandford, conseiller national au SCFP. « L’employeur brille par son absence à la table. S’il y a débrayage jeudi matin, ce ne sera pas parce que nous aurons refusé de négocier à l’approche de la date butoir. »
Le droit de grève des ambulanciers est limité par un accord entre les parties sur les services essentiels prévu par la Loi sur la négociation collective dans les services ambulanciers. Selon cet accord entre le SCFP et la Ville de Cornwall, en cas de grève ou de lock-out, seuls trois des neuf ambulances vont sur la route.