NARAMATA – Les employés du Naramata Centre de l’Église unie ont déposé un préavis de grève de 72 heures à la suite de la rupture des négociations.
Selon le conseiller national du SCFP Tom O’Leary, maintenant que le centre tente enfin de régler ses difficultés financières à long terme, il perçoit ses employés comme le problème au lieu d’une partie de la solution.
« Juste avant Noël, explique-t-il, la direction du centre nous a avisés qu’elle compte sous-traiter la moitié des emplois syndiqués. Elle a pris cette décision sans en discuter au préalable ni même tenter d’étudier ses options avec ses employés et le syndicat. »
L’établissement de l’Église unie est en proie à des difficultés financières depuis plusieurs années, selon M. O’Leary, mais à peu près rien n’a été fait pour redresser la situation, jusqu’à ce qu’un consultant externe dépose un rapport accablant. « Le syndicat a l’impression que la direction a réagi trop vite en adoptant l’idée que le problème vient des emplois syndiqués. Nous avons tenté de régler les questions de sous-traitance à la table des négociations, sans réel succès à ce jour. »
M. O’Leary affirme que, compte tenu des valeurs sur lesquelles repose le centre de l’Église unie, l’approche de celui-ci perturbe grandement le personnel : « Les employés de Naramata sont membres de la section locale 608 du SCFP depuis vingt ans. Ils se sont toujours considérés comme de fidèles partenaires du centre. Ils ne souhaitent pas recourir aux moyens de pression, mais ils ont l’impression de ne plus avoir le choix. »
Les membres du SCFP 608 fournissent une vaste gamme de services afin de faire fonctionner les installations offertes aux invités à longueur d’année. Les négociations ont commencé début avril, puis un fort mandat de grève a été adopté le 23 avril. Le syndicat compte commencer les moyens de pression par une grève des heures supplémentaires.
Pour en savoir plus, contactez :
Tom O’Leary
Conseiller national du SCFP
250-862-6131
Roseanne Moran
Conseillère du SCFP en communications
778-835-7537